Infos locales
Nantes - Bar librairie, la Flibuste ouvre
Le fondateur des éditions Rouquemoute et de l’espace de co-working la Flibuste change de cap ! Exit le café librairie associatif les Boucaniers, place au bar librairie la Flibuste, dans le quartier de la Prairie-aux-Ducs. « Le statut associatif nous interdisait de vendre de l’alcool aux non-adhérents et d’installer une terrasse aux beaux jours. On a désormais une licence IV et on a réaménagé le bar pour installer une vraie tireuse à bière » explique Maël Nonnet.
La Flibuste devient une vraie librairie BD francophone avec une belle section de littérature jeunesse : « On trouvera désormais toutes les BD du moment en gardant 20 % des références pour les maisons d’édition indépendantes » souligne Maël Nonnet.
La Flibuste va commencer avec un petit millier de références pour arriver à 2 000 références à terme.
Maël Nonnet s’appuie sur ses voisins pour enrichir sa carte : les vins du caviste de Cavavin, les fromages de la laiterie Gilbert, les produits des planches de la mer choisis par William du Lieu Jaune. Et pour le Planteur, on utilise la recette ultra sécrète de la cuisinière du Préfet de Fort-de-France… ».
Source : Presse Océan, 9/05/2022
Nantes - La première boutique de troc lancée à Nantes
La Vertavienne Agathe Violain s’apprête à lancer La Trocquerie, sur l’île de Nantes. La première boutique de troc de seconde main, basée sur un système d’abonnement.
À 30 ans, Agathe Violain, en avait « marre de passer sa vie devant un ordinateur ». Elle avait envie de « monter un projet avec une valeur forte », plutôt dans l’économie sociale et solidaire.
« J’ai vite pensé à quelque chose autour de la seconde main. Car chez moi, rien n’est neuf, tout est chiné ! » Mais entre les brocantes et les friperies, l’offre nantaise était déjà très développée. « Et surtout, la seconde main n’empêche pas de surconsommer !
« Ainsi est née La Trocquerie, une petite entreprise incubée au sein de la coopérative L’Ouvre-Boîtes 44. « La structure devrait ouvrir d’ici la fin juin grâce au soutien de la Samoa qui m’a proposé un local place du Wattignies, sur l’Île de Nantes ».
Comme dans un dépôt-vente, ici, on acceptera du petit mobilier, des habits, de la vaisselle, des livres, objets de puériculture… Et parce que tous les objets n’ont pas la même valeur, Agathe Violain a mis au point un système de gommettes pour catégoriser le produit.
Et parce qu’il faut bien en vivre, la jeune entrepreneuse a imaginé un système d’abonnement : « Ce sera 12 € la journée, pour pouvoir échanger 5 produits, 20 € le mois pour 10 objets ou 144 € en illimité à l’année. » Le concept, unique à Nantes « mais aussi en France dans la forme proposée », vient de bénéficier d’un financement participatif de 4 000 €.
Source : Presse Océan, 24/05/2022
Guérande - Intra-muros, au P'tea Bonheur a ouvert ses portes
Au P'tea Bonheur est un nouveau salon de thé, bar, restaurant, créé par Marie Charrier. C’est un lieu qu’elle avait « en tête depuis longtemps » et qu’elle veut « à son image : sympathique, cosy, chaleureuse et douce » dit-elle. Lucie Leroy est la pâtissière-cuisinière, ouvert en avril.
Dans « la chaleur du bois », on peut s’arrêter pour boire du thé et manger les pâtisseries, mais aussi pour le déjeuner avec « des plats simples à midi, mais au moins un plat de viande, un poisson, un plat végétarien et des quiches ». Des produits du coin et tout est fait maison y compris les fonds de tarte.
Un brunch est organisé, chaque dimanche, de 10 h à 14 h. On peut aussi venir pour le goûter. Les pâtisseries et les plats peuvent être emportés, ainsi que 30 références de thé bio en vrac.
Source : L'Écho de la Presqu'île, 27/05/2022
Il y a 7 mois, installée dans le quartier Feydeau à Nantes, Axelle Thépot a ouvert "La Reprise", une boutique de dépôt de vêtements et de reprise textile.
Avec son commerce éco-responsable l'entrepreneuse souhaite promouvoir la consommation de produits de seconde main et la réparation dans le but de réduire les achats de produits neufs.
Dans son petit local de l'île Feydeau, Axelle propose entre 500 et 600 pièces de seconde main. Les Nantais et Nantaises peuvent déposer leurs accoutrements chez La Reprise en prenant rendez-vous.
Avec son concept, la Nantaise promeut les circuits-courts avec la circulation d'un vêtement dans un périmètre restreint et limite la pollution liée aux livraisons. "Les gens viennent avec des vêtements usés ou abimés et nous voyons ensemble ce que nous pouvons faire", détaille Axelle Thépot.
Le particulier récupère l'argent de sa vente Un contrat établit avec les déposants définit le prix de vente du produit.
Au quotidien, la jeune femme détaille pédagogiquement sa démarche aux clients. Elle souhaite en effet attirer des personnes qui ne connaissent pas le monde de la seconde main.
Un style qu'elle définit comme coloré, nouveau, fleuri et rétro. Des jeans à 10 euros jusqu'à des pulls à 70 euros, les prix varient en fonction des vêtements en rayon.
Outre la récupération des habits, Axelle répare aussi vos plus beaux textiles et ceux que vous chérissez. "Les clients me disent qu'ils aiment la boutique, qu'elle est belle et bien rangée", sourit Axelle.
Source : actu.fr, 1/06/2022
Un nouveau restaurant bistronomique porté par un couple d’ambitieux Castelbriantais ouvrira ses portes cet été dans le centre-ville de Châteaubriant.
Après avoir manié les casseroles de prestigieux établissements gastronomiques à Barcelone et Paris, Maxime Leloup opère un retour aux sources, à Châteaubriant.
Chef accompli, l’enfant du pays a décidé de poser ses couteaux et son tablier dans la ville qui l’a vu grandir, pour y ouvrir son premier établissement avec sa femme Patricia.
Leur restaurant bistronomique baptisé La Citadelle ouvrira ses portes au plus tard pour la fin du mois de juillet, à l’emplacement de l’ancienne pizzeria A la Roma, place de la Motte. Un accomplissement pour le couple qui possède un impressionnant bagage dans l’hôtellerie et la restauration de luxe.
L’ouverture de leur propre restaurant faisait partie des objectifs des deux entrepreneurs, qui ont dû revoir leur plan à cause de l’épidémie de Covid-19.
À cette période, alors que les restaurants gardent leurs portes closes, Maxime décide de monter sa petite activité en tant que traiteur en proposant des plats à emporter et en livraison, les week-ends puis la semaine pour les particuliers et entreprises. Petit à petit, le Castelbriantais parvient à faire goûter ses plats à une large clientèle et à se constituer un vrai petit réseau.
« Cette activité m’a fait ouvrir les yeux sur le fait qu’il y avait une demande bistronomique dans le territoire. » De quoi convaincre le couple de monter son affaire à Châteaubriant.
Quelque chose de plus décomplexé que le gastro, avec une cuisine faite maison, une carte courte, de saison et le plus de produits locaux possibles.
Une petite touche latine sera donnée avec quelques sauces, certains assaisonnements et des boissons comme le pisco, une eau-de-vie du Pérou.
Source : L'éclaireur de Châteaubriant, 3/06/2022
Ancenis - « Un an minimum pour trouver un repreneur »
La CCI Nantes St-Nazaire et la Chambre de métiers et de l’artisanat accompagnent repreneurs et cédants d’entreprises et de commerces.
« Souvent confidentielle, la cession d’entreprise ne doit pas faire peur à ses salariés ou ses concurrents, souligne Anthony Gautier, directeur adjoint d’In Extenso Ouest Atlantique experts comptables à Ancenis-Saint-Géréon, organisateur de l’événement aux côtés de la Chambre de métiers et de l’artisanat Pays de la Loire et de la Chambre de commerce et d’industrie Nantes St-Nazaire. Surtout, il faut être opérationnel dès le premier jour de la reprise. »
Jeudi 16 juin, 70 repreneurs et cédants d’entreprises, de la petite à la grande PME, se sont rencontrés autour d’ateliers transmission à l’Espace Edouard-Landrain. L’objectif ? Comprendre comment fonctionne une transmission d’entreprise ou de commerce.
« Ces ateliers, c’est une première démarche pour les cédants », explique Stéphane Foucher, conseiller reprise transmission d’entreprise à la CCI. Des sociétés qui ont souvent besoin de se structurer en amont. « Toutes entreprises confondues, il faut souvent un an minimum pour trouver un repreneur, ajoute Xavier Huteau, conseiller en développement des entreprises à la CMA. Notre mission, c’est d’accompagner les artisans ou commerçants, industriels, PME dans la transmission et les repreneurs dans leurs recherches. »
Elle a permis par exemple d’accompagner Marie-Thérèse Tetedoie, cédante d’un salon de coiffure à Barbechat (Divatte-sur-Loire). « J’ai cédé mon commerce à mon ancienne salariée il y a un an, témoigne-t-elle. Mon salon était mitoyen de notre maison d’habitation et nous ne voulions pas la quitter. Pour pouvoir le vendre, j’ai dû l’installer un peu plus loin dans ma rue. »
Jeudi 20 octobre, matinale de la transmission « parole de cédant(e)s, tél. 02 72 56 80 01 ; mardi 20 septembre, webinaire « Convaincre des partenaires financiers ? ». Tél. 02 51 80 80 78. Du 21 au 25 novembre, semaine nationale de la création et de la transmission, tél. 02 51 13 83 22.
Source : Ouest-France, 22/06/2022
