Infos locales
44 Presse-Océan - Seize initiatives pour un tourisme solidaire
Comment développer le tourisme en Loire-Atlantique tout en ayant le moins d’impact possible sur l’environnement ?
Le Département accompagne seize projets proposant des solutions pour un tourisme durable. Les lauréats se partageront une enveloppe de 195 000 € pour soutenir leurs initiatives. « Au total, depuis 2017, 82 projets ont été soutenus, pour un total 1,02 million d’euros », rappelle Rémy Orhon, vice-président du Département en charge du tourisme.
« Chez nous, les vélos passent mais ne s’arrêtent pas. » C’est le constat que dressent toutes les petites communes situées à proximité d’itinéraires prisés comme la Loire à vélo et le canal de Nantes à Brest. Dans l’espoir de pousser les cyclotouristes et les promeneurs à s’arrêter et découvrir leur territoire, certaines mairies se sont penchées sur la mise en place d’itinéraires doux.
Outre des parcours historiques ou ludiques, Saint-Nazaire agglomération tourisme se dotera d’un tiny office, bureau amovible sur le modèle des tiny houses, bien moins coûteuses et gourmandes en énergie que des bâtiments en dur. Il sera installé à la Chaussée Neuve de Saint-André-des-Eaux, où des sorties découvertes de la Brière en barque ou en calèche sont proposées.
L’association des Amis de Saint-Fiacre projette de réhabiliter le moulin du Coin, laissé à l’abandon après un incendie en 2011, « dans le style italo-clissonnais ».
Deux associations, L’Échangeur du Pays de Retz et Les Petits frères des pauvres, proposent aux personnes âgées ou en situation de handicap des escapades dans Nantes et ses alentours en triporteurs. « Pour que les gens qui ne sortent plus trop puissent refaire du vélo, les cheveux au vent », explique Sébastien Masson. Et puis, la fameuse demeure du XIXe siècle de Pornichet, cédée gracieusement par une famille au Secours catholique, devrait pouvoir accueillir des personnes en difficulté financière.
Source : Presse Océan, 16/01/2023
La Bernerie-en-Retz - Un platelage neuf pour la plage
Le maire l’a annoncé samedi soir lors de la cérémonie des vœux : « Le platelage sur la grande plage devra être remplacé. Mais il nous faudra modifier le procédé constructif pour en améliorer la ventilation et la nature des bois employés. » L’an dernier, à la même époque, le maire avait déjà évoqué ce gros chantier. Mais depuis, le dossier n’a pas vraiment avancé.
Par ordonnance du 14 novembre 2022, le juge des référés avait ordonné une nouvelle expertise judiciaire, avec pour mission « de décrire dans leur nature et leur étendue tous les désordres affectant le cheminement piéton en haut de plage ».
Et Jacques Prieur d’ajouter : « Le rapport de constat est attendu pour le 31 janvier 2023. Après cette date, nous pourrons engager la consultation des entreprises et planifier les travaux préparatoires. Le coût de la réparation est sans commune mesure avec les coûts initiaux, en raison de l’utilisation de lambourdes en bois dur naturellement de classe 4 et de l’envolée des coûts des matériaux en dix ans. » L’indemnisation attendue, ainsi qu’une aide financière dans le cadre du dispositif « France vue sur mer », devraient atténuer l’impact financier de ces travaux de réparation.
Il contribue au label « Tourisme et handicap » et est intégré au plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) accessibles à tous. De plus, les personnes à mobilité réduite sont nombreuses à l’emprunter pour une promenade accessible qui fait le tour du plan d’eau.
Source : Presse Océan, 16/01/2023
Loire-Atlantique - La Vélodyssée, 27 km de Saint-Michel à Pornic
En balade. Parcourez un petit bout de la Vélodyssée qui relie Roscoff à Hendaye avec 1 400 km le long de l’Atlantique. Sur une partie du territoire, ce circuit fait chemin commun avec la Vélocéan.
Entrez à Saint-Michel-Chef-Chef par le nord et passez juste à côté des Terres Rouges. Poursuivez vers le bourg de Saint-Michel et humez cette bonne et irrésistible odeur de biscuits chauds, elle vous mènera jusqu’aux célèbres galettes Saint-Michel. Et oui, elles sont fabriquées ici depuis 1905 !
Au cœur de la commune, les deux véloroutes se séparent. Tandis que la Vélocéan file directement à Pornic, la Vélodyssée, elle, a choisi de prendre plus de temps et de vous faire longer le bord de mer.
À la Pointe Saint-Gildas, une vue à 180°. À la sortie de Tharon-Plage, on salue la très photogénique « pêcherie bleue » et, direction La Plaine-sur-Mer.
Commune, réputée notamment pour ses moules de bouchot et sa spiruline, elle est également un haut lieu de pêche à pied. Continuez votre route et découvrez l’éperon rocheux préfaillais aux horizons infinis. La pointe Saint-Gildas offre une vue à 180° sur la baie de Bourgneuf et l’estuaire de la Loire. Classée en Réserve naturelle régionale, elle offre un cadre sauvage propice à de longues balades océaniques. Un peu plus loin, la roche percée : élément naturel mais ô combien emblématique de Préfailles ! À marée basse, c’est à ses pieds que les enfants aiment se mesurer pour se sentir… tout-petit ! Au terminus de ce tronçon de la Vélodyssée, vous arrivez dans l’authentique cité de Pornic au charme indéniable.
À voir, à faire :
Les pêcheries. Les pêcheries de Destination Pornic : isolées, regroupées ou en enfilade, elles se distinguent les unes des autres par la longueur de leur ponton et leur aménagement.
Le château de Pornic. Emblème de la destination, le château de Pornic, propriété privée, veille sur le port, campé sur son rocher depuis le XIII e siècle.
Distance : 27 km. Durée : 2 h. Niveau de difficulté : famille (en segmentant le circuit global en petits tronçons) et sportif pour la totalité. Accessibilité : accessible à tous (en petits tronçons).
Source : Ouest-France, 15/01/2023
La Turballe - Les éoliennes en mer attirent les entreprises !
Paquebots, Airbus… Le tourisme industriel fonctionne bien à Saint-Nazaire. Le champ d’éoliennes en mer séduit, lui aussi, des sociétés qui proposent à leurs salariés une visite en bateau.
La découverte, en ce lundi matin d’hiver, très venteux, fonctionne toujours autant, depuis la pose des 80 éoliennes de ce premier champ français en mer. Il suscite des réactions épidermiques de la part de certains riverains ou touristes découvrant la première fois, depuis le continent, ces structures au loin dans l’horizon de la ligne de mer.
Mais il touche très différemment la sensibilité des personnes qui viennent sur le site découvrir ces immenses structures de 180 m de haut, si l’on additionne les mats et les pales à l’aplomb.
« Très, très impressionnant ! » Ils sont unanimes, ces salariés de l’équipe de maintenance d’EDF hydro en charge du suivi du barrage de la Rance et son usine marémotrice, une pionnière, et du lac de Guerlédan. Ces salariés ont été invités à découvrir le travail des « cousins » d’EDF énergie renouvelables.
Dans le gros bateau affrété par la société qui sert habituellement à relier les îles du golfe du Morbihan, le patron, Alain Guihard, a proposé Jean-François Chevalier pour jouer les guides.
Ils sont plusieurs dont le fondateur, Alain Guihard, un ancien ingénieur passionné de technologie, pointus dans l’ingénierie ou la vie maritime, dévolus à commenter ces sorties proposées pour l’instant uniquement par des sociétés : cela reste du tourisme d’affaires, mais pourra évoluer à terme vers du tourisme industriel plus grand public.
Viséol, marque commerciale de la SAS îles et rivages, organise ces premiers voyages d’affaires en donnant des explications très pointues sur la filière de l’éolien offshore, les caractéristiques de ce chantier hors normes.
Source : Ouest-France, 10/01/2023
Loire-Atlantique - Une balade ressourçante entre étangs et patrimoine
Laissez au garage votre vélo de route et enfourchez plutôt votre VTT ou VTC pour cette sortie au grand air. Au départ du champ de foire de Nozay, rejoignez l’église puis dirigez-vous vers le vieux-bourg. Puis, ce sont de larges voies et chemins agricoles qui vous invitent à pousser la cadence au cœur de la campagne. De petits villages en hameaux isolés, toujours habillés de schiste, le circuit alterne entre petites routes tranquilles et petits sentiers en sous-bois comme pour annoncer l’aventure de 2 h 20 qui vous attend.
Au loin, dressée comme un roc, la silhouette du terril domine, et de petits sentiers escarpés vous obligent à de bien belles prouesses. C’est peut-être l’occasion de faire une pause contemplative dans ce lieu aussi impressionnant qu’inattendu. Et pourquoi pas laisser votre vélo quelques minutes pour gravir les 200 marches qui vous mènent au sommet du terril de cette ancienne mine d’étain, et apprécier la vue imprenable sur la région.
Après avoir traversé de jolis villages nozéens dotés de charmants manoirs en schiste, votre balade se termine en longeant un long mur en pierre bordant la propriété du château de la Touche au cœur du bourg de Nozay.
À voir en chemin ou à proximité : Lors de votre parcours, plusieurs haltes immersives s’offrent à vous. Si vous êtes plutôt amateurs d’histoire, vous serez sans aucun doute comblés par la découverte de l’Enclos du vieux-bourg de Nozay ou encore la surprenante mine d’Abbaretz. Et si la nature vous appelle, vous saurez apprécier une petite pause dans l’un des observatoires ornithologiques de Gruellau à la recherche d’un oiseau migrateur de passage sur l’étang.
Source : Ouest-France, 8/01/2023
La Baule-Escoublac - Tourisme. Toujours plus de locations Airbnb
La vague des locations saisonnières ou à la nuitée ne cesse de grandir sur la Côte d'Amour, et particulièrement à La Baule.
Celle-ci est l'une des 150 communes, au même titre que Pornichet et Le Croisic, étudiées par le quotidien Le Monde sur la base de chiffres fournis par la plateforme AirDNA, qui fournit des données d'analyse de ce marché lucratif.
Cette dernière dénombre actuellement 1 269 locations "actives" à La Baule, c'est à dire ayant eu ou étant disponible à la réservation au moins une fois au cours du mois écoulé. Presque deux fois plus qu'à Pornichet (736), sans commune mesure avec Saint-Nazaire (460) qui compte pourtant bien plus d'habitations. Dans les deux stations balnéaires, ce type de logements est en fort hausse depuis le début de l'année 2022. Les tarifs sont également en hausse, d'environ 30 € en moyenne par nuitée.
Un tel phénomène tire les prix de l'immobilier à la hausse, dans un parc déjà saturé, et a pour effet d'exclure les résidents à l'année et les travailleurs estivaux. La municipalité de La Baule a mis en place des mesures de réglementation. À partir du 1er janvier 2023, un propriétaire ne pourra pas louer plus de deux meublés saisonniers. Autre décision prise : la hausse de la taxe de séjour payée par les vacanciers qui louent les meublés. Elle va passer de 3 % en 2022 à 5 % en 2023, avec un montant maximum de 4 € par nuitée et par personne.
Pornichet va également mettre en place une procédure d'autorisation de changement d'usage sur son territoire, afin d'avoir une meilleure vue d'ensemble des locations meublées touristiques sur la commune.
L'Écho de la Presqu'île, vendredi 30 décembre 2022
Plessé - La commune lauréate du tourisme durable
La commune fait partie pour la deuxième année consécutive des lauréats du tourisme durable du département de Loire-Atlantique. Plessé s’est vue remettre un prix pour l’itinérance cyclable mise en place entre les berges du canal et le centre bourg de Plessé. Cette voie sécurisée permettra aux cyclos randonneurs du canal de Nantes à Brest de faire une échappée d’un coup de pédale de 6 km vers la plage labellisée pavillon bleu de l’étang de Buhel, l’accrobranche et autres loisirs, de trouver tous les commerces de proximité, des ateliers de réparation vélo ou encore des hébergements.
Les élus ont exprimé toute leur volonté à faire de la commune une destination de vacances. « D’abord pour ses propres habitants et voisins mais aussi une destination quatre saisons pour les personnes souhaitant passer de belles vacances avec une empreinte écologique minimale. On peut par exemple descendre du train à Redon ou Sévérac, enfourcher son vélo pour rejoindre les bourgs de Plessé, manger local (45 % de surfaces agricoles plesséennes en agriculture biologique) et consommer une énergie qui sera de plus en plus produite localement » ajoute l’élu.
Le prix s’accompagne d’un financement de 17 000 €.
Source : Presse Océan, 16/12/2022