tendances consommation
Plus exigeants, les Français consomment moins mais mieux
Les habitudes des consommateurs évoluent vers plus de qualité. La consommation alimentaire baisse depuis plus de deux ans. Mais la dépense moyenne augmente. Nous consommons donc moins mais différemment. La fréquence d'achat est plus élevée avec un panier moyen qui diminue. Cette hausse de fréquence permet de consommer au plus près des besoins et donc de moins gaspiller. L'alimentation responsable est en pleine croissance. Les consommateurs privilégient le vrac, les circuits courts, le bio. Ils changent leur mode de consommation. Les producteurs, distributeurs et industriels doivent donc s'adapter à cette nouvelle donne.
Source : LES ECHOS, 09/10/2017
Quelles sont les attentes des consommateurs français ?
Comment les acheteurs français appréhendent-ils le shopping ? L'étude d'Adyen, spécialiste du paiement omnicanal, révèle les attentes des consommateurs en termes de paiement et d'expérience utilisateur en boutique et en ligne. 98% des français achètent toujours en boutique et préfèrent l'expérience en boutique. 74% aiment faire leurs achats en magasin car cela est convivial. 55% préfèrent interagir avec un vendeur plutôt qu'utiliser une borne en libre-service. 76% aimeraient que les vendeurs en boutique puissent remettre des offres personnalisées. 60% affirment que les files d'attentes restent leur plus grande frustration en boutique. 58% des Français déclarent ne pas être attirés par le social commerce.
Source : e-marketing.fr, 06/09/2017
L'économie numérique réinvente la consommation
Les particuliers plébiscitent l'échange de biens et de services entre eux. L'économie collaborative ou de partage qui consiste à échanger ou partager via des plateformes numériques, pourrait doubler en cinq ans. Ceux qui vendent ou louent un service ou un bien, souhaitent se constituer un complément de revenu, protéger l'environnement en donnant une seconde vie aux objets, adhèrent au modèle de l'économie collaborative. Ceux qui profitent des offres, le font pour 80% d'entre eux pour réaliser des économies, consommer autrement hors des circuits commerciaux traditionnels ou pour permettre à des gens de se constituer un revenu complémentaire.
Source : OUEST FRANCE, 25/08/2017
La barbe bouleverse l'industrie du poil
Le métier de barbier est aujourd'hui en plein essor. Les ventes de rasoirs jetables, de rasoirs rechargeables ne font plus recette, tandis que les fabricants de tondeuses à barbe et de rasoirs électriques sont à la fête. Le volume d'activité des barbiers a au moins été multiplié par dix en dix ans. De multiples enseignes surfent sur cette vague en France, comme "Alain maître barbier", "les mauvais garçons", "le cigare à moustache", "Barber King" ou "la clé du barbier". L'intérêt pour les barbiers est tel que les grandes marques de tondeuses électriques font désormais appel à eux dans leurs plans de communication pour qu'ils adoubent leurs nouveaux produits.
Source : ALTERNATIVES ECONOMIQUES, 10/2017
PEM et GEM high-tech, utile et agréable
Les marchés du petit (PEM) et du gros électroménager (GEM) restent dynamiques. +3,2% des ventes en valeur pour le PEM grâce aux bons résultats des catégories "entretien des sols", petit-déjeuner et beauté/bien-être. Les appareils à jus, les multi-cuiseurs, les tondeuses à barbe, les sèche-cheveux affichent une belle croissance. Les nouvelles technologies impactent toutes les nouveautés produits. Toutes les catégories de produits sont concernées par la recherche de l'esthétisme, en plus de la performance. Les produits d'électroménager étant souvent liés à des tâches ménagères, ou au bien-être, les consommateurs souhaitent joindre l'utile à l'agréable, avec comme critère d'achat très important, la facilité d'utilisation.
Source : POINTS DE VENTE, 18/09/2017
L’économie éphémère prend le pouvoir dans la rue
Food-trucks, pop-up stores, kiosques démontables, camions itinérants... La rue fourmille de ces occupations commerciales provisoires, présentes pour une semaine ou quelques mois. Ces installations permettent de proposer des services, de tester des marchés, et participent à l'animation des territoires. L'idée est d'aller à la rencontre du client, que l'on soit une enseigne de chaussures, un restaurateur, une galerie de peinture ou un coiffeur, et de bouger en fonction de la demande. Il s'agit aussi de tester des produits ou de créer l'événement. Cette économie, qui échappe pour l'instant aux analyses statistiques, est poussée par l'évolution des modes de vie et de consommation, qui privilégie l'immédiateté, mais également par le contexte économique peu propice aux investissements de long terme.
Source : LES ECHOS, 05/10/2017