CCI Nantes St-Nazaire
CCI Nantes St-Nazaire
16 Quai Ernest Renaud - CS 90517
44105 Nantes Cedex 1

Tel : 02 40 44 60 00
communication@nantesstnazaire.cci.fr

Actualité

Portail Pmepaysdelaloire.fr

Plein Ouest - 08 Avril 2015

Pmepaysdelaloire.fr : une plateforme pour simplifier l'accès au financement

Ce nouveau portail souhaite devenir la porte d'entrée unique d'information sur les aides et les financements pour les TPE et PME des Pays de la Loire.

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Une réponse collective à un enjeu crucial pour les entreprises

 

 

« Intuitif », « allant à l’essentiel », « utilisant les mots des entreprises » : pour les TPE et PME qui ont testé en avant-première la nouvelle plateforme Pmepaysdelaloire.fr, l’initiative régionale* constitue une réponse claire à un besoin. Celui, régulièrement martelé auprès des divers acteurs économiques, d’y voir clair dans le maquis des aides et solutions de financement à leur disposition.

Le tour de force de ce portail, également accessible sur le site des CCI ? « Réunir tous les éléments d’information dispersés dans les banques, dans la base de données des CCI, au Conseil régional, chez Bpifrance, etc. », précise Christophe Clergeau, premier vice-président du Conseil régional en charge de l’économie.

Pour l’utilisateur, l’outil est simple d’abord : on rentre par l’un des 9 parcours de financement (Création, Innovation, Renforcement de la trésorerie, Développement, International, Développement durable…). Puis, en un minimum de clics, le temps de répondre à quelques questions (entre 3 et 7), la plateforme propose les solutions de financement et d’accompagnement correspondant aux besoins du chef d’entreprise.

ACCÉDER AU BON INTERLOCUTEUR EN 48H

 

Cyril Thabard, dirigeant de CDO Innov, à Machecoul, intervient sur un marché de niche, celui des engins motorisés dédiés aux milieux sensibles. Il a notamment testé cet outil sur le parcours Export. En trois questions, sur ses objectifs, sa volonté ou non de renforcer son équipe à l’export et son secteur d’activité, le portail l’a dirigé vers 4 types de moyen, soit 15 dispositifs. Et il l’a aussi orienté vers l’interlocuteur le plus pertinent au regard de sa situation : CCI International. « Ce site propose un bon éventail de solutions et en même temps il nous dirige vers un conseiller qui intervient en proximité », souligne le dirigeant.

« Notre promesse avec ce portail ? Garantir au chef d’entreprise d’accéder au bon interlocuteur 48h après le premier contact humain », annonce Christophe Clergeau. Avec, aussi, un autre avantage, celui de « donner aux chefs d’entreprise des clés sur la manière de nous parler et de présenter leur dossier », précise Christine Zanetti, DG  de la Fédération du Crédit Mutuel Loire-Atlantique et Centre-Ouest.

Dernier atout de Pmepaysdelaloire.fr : il s’agit d’une plateforme évolutive. Dans un premier temps, dès l’automne, elle permettra d’aller plus loin en effectuant directement une demande d’aide régionale en ligne. Puis, en 2016, le site servira de test dans le cadre de l’opération gouvernementale de simplification administrative baptisée « Dites-le nous une fois » : « l’administration viendra récupérer les données fournies par les entreprises dans un espace sécurisé, ce qui évitera de les réclamer de nouveau lors du montage d’un dossier d’aide », précise Bruno Hug de Larauze, président de la CCI Pays de la Loire.

 

* Les CCI des Pays de la Loire, la Région, avec le soutien de la Chambre régionale d’Agriculture, de la Chambre des Métiers et l’Artisanat régionale, de la place financière régionale (Fédération Bancaire Française, Caisse des Dépôts,  Bpifrance, NAPF et l’Ordre des experts comptables).

 

 

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Actualité

Manifestation des entreprises - ©MLC

Plein Ouest - 17 Novembre 2014

Les entreprises manifestent pour dire "oui" à l'avenir

Plusieurs milliers de chefs d’entreprise et de salariés se sont rassemblées vendredi 14 novembre à l'appel d'une quinzaine d'organisations professionnelles. Avec un objectif : défendre les investissements et l'emploi sur le territoire.

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Le bâtiment en première ligne

 

Ils sont préoccupés par l'avenir et l'ont fait savoir. Patrons, salariés et différents acteurs économiques de la région se sont regroupés vendredi 14 novembre 2014, devant la préfecture de Loire-Atlantique. Avec des secteurs très « remontés » comme le BTP, qui a fait défiler 180 engins de chantier à grand renfort de klaxons.

Organisé par la Coordination pour la relance économique et l'emploi dans l'Ouest, regroupant parmi d'autres des syndicats patronaux (Medef, CGPME), trois CCI (Nantes St-Nazaire, Pays de la Loire et Bretagne), l'association de soutien à l'aéroport « Des Ailes pour l'Ouest » et des fédérations professionnelles (FRTP pour les travaux publics, FNTR pour le transport, FFB pour le bâtiment), le rassemblement visait à interpeller l'Etat sur une conjoncture économique difficile. Selon la Coordination, les mises en chantier ont reculé de 15 % et la réservation de logements de 11 %, cette année, en Pays de la Loire.

Une situation jugée alarmante par Sylvain Fortineau, vice-président de la Fédération française du bâtiment en Loire-Atlantique et président de la société Sofradi. « Nos marges de manœuvre pour l'organisation de nos entreprises et du travail se réduisent progressivement. Alors que les prix de vente sont à la baisse, la bride se serre de partout, observe-t-il. Nous, majorité silencieuse, voulons être entendus. Car l'économie budgétaire ne doit pas se faire au détriment de nos activités. »

PERMIS DE CONSTRUIRE... ET DE RÊVER

 

Le rassemblement était aussi l'occasion de demander à l'Etat la relance et l'accélération des chantiers phare (aéroport du Grand Ouest, A831, etc.), programmés dans la région. Et dont les retombées, en termes d'emplois, sont très attendues. « Ces grands projets sont à la fois générateurs de travaux et de travail pour les entreprises, rappelle Gilles d’Hermies, vice-président de la CCI Nantes St-Nazaire. Rendu nécessaire face à la saturation du trafic à Nantes Atlantique, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes va entraîner la création de 3 000 emplois dont 800 directs. » Carine Chesneau, présidente du CJD de Loire-Atlantique et PDG de Lambert Manufil, encourage elle aussi à l’accélération des grands investissements. « Construisons ces infrastructures incontournables pour que l'Ouest, demain, ne soit pas au bout de l'Europe mais bien une porte d'entrée. Nous militons pour le permis de faire avancer notre territoire, de voyager et de construire. Le permis, en somme, de rêver... » 

 

Magali Le Clanche
Plein Ouest

 

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Actualité

rupture industrielle

Plein Ouest - 29 Septembre 2014

Rencontres entreprises-étudiants : une relation gagnant-gagnant !

Une dizaine d'étudiants de l'Ecole de Design ont présenté à des entreprises leur projet de fin d'études dans le cadre des Rendez-vous de la rupture industrielle à la CCI de Nantes St-Nazaire.

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Matcher les besoins des entreprises et des jeunes

 

Les étudiants de l'Ecole de Design ont pu échanger directement avec les entreprisesParce que l'innovation est l'affaire de tous, les chefs d'entreprises désireux de se différencier ou de se préparer à conquérir les marchés du futur étaient invités le 25 septembre 2014 à rencontrer des étudiants de l’Ecole de Design Nantes Atlantique de 5ème année spécialisés en culture numérique. 
Elaborée dans le cadre des Rendez-vous de la rupture industrielle, cette rencontre - la première du genre - avait pour thèmatique « Le design, une opportunité pour réussir sa rupture industrielle ». 
« Historiquement, les entreprises se méfiaient des écoles de design et de leurs étudiants créatifs, témoigne Christian Guellerin, directeur de l’établissement nantais. Mais aujourd’hui, les écoles ont compris qu’elles avaient un rôle à jouer autour de l’innovation en devenant un médiateur. » C’est en partant de ce principe que l’idée de matcher les besoins des étudiants à l’occasion de leur projet de fin d’étude et ceux des entreprises est née. Fondée sur une relation gagnant-gagnant, elle ouvre les portes des entreprises à un regard à la fois externe, jeune et créatif. Quant aux étudiants, ils peuvent bénéficier de l’expertise de professionnels sur leur projet, voire de leurs réseaux ou même de terrains d’expérimentation.

Un regard externe, jeune et créatif

 
Les étudiants sont ainsi venus présenter une dizaine de projets. Benoît Sagot-Duvauroux, directeur associé de Gobio, société spécialisée dans les solutions robotiques dédiées aux services et à l’industrie, a ainsi repéré les étudiants de deux pitchs : La déstructuration du cadre de travail et L'isolement de la personne âgée. Sur cette thématique, Sophie Arnaudeau, étudiante en Master 2 Réalité virtuelle à l’Ecole de Design souhaite ainsi trouver un moyen de compenser une communication à deux vitesses entre deux générations opposées : les jeunes et les personnes âgées. « Ça m’intéresse de recueillir l’avis des jeunes sur les objets connectés et ce type de rencontres peut aussi constituer une source pour trouver des stagiaires », témoigne-t-il. 
La présentation suivie d’une rencontre individuelle avec les entreprises doit désormais déboucher sur des connexions concrètes. Les étudiants reviendront lors de la dernière phase de leur projet afin de présenter les prototypes. 

Les projets présentés 

 
Les dix projets présentés intégrent une dimension innovante par le design :
L’expérience utilisateur dans les boutiques de luxe de demain
Les objets cosmétiques et accessoires à usage quotidien connectés
Comment stimuler la créativité à l’aide d’outils tangibles, numériques et connectés ?
Le SBF (sans bureau fixe) ou la déstructuration du cadre de travail
Travaux et urbanisme : le chantier communicant
L'isolement de la personne âgée
La voile augmentée
L’orientation pour jeunes et adultes : comprendre les nouvelles dynamiques et leurs interactions avec les nouvelles technologies
Traçabilité et transparence en matière de données
L’identité numérique : comment représenter son identité virtuelle ?
 
 

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Actualité

Plein Ouest - 23 Septembre 2014

Les entreprises seront les grandes perdantes des mesures imposées par l'Etat

Le président de la CCI Nantes St-Nazaire réagit dans les colonnes de Plein Ouest à la confirmation par l'Etat d'une forte ponction sur les fonds de roulement des CCI, associée à une baisse drastique des ressources fiscales.

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Des mesures irresponsables

Chers amis chefs d’entreprise,

 
Si vous lisez cet éditorial, c’est que vous vous intéressez à votre territoire, à votre CCI, et que vous savez sans doute à quoi elle sert.
Je ne vais donc pas vous parler de nos missions et de nos actions si utiles à nos commerçants et à nos entreprises, a fortiori en cette période difficile.
Non, je voudrais vous faire part de nos discussions avec l’Etat qui cherche à compenser l’absence de rigueur budgétaire de nos administrations depuis de multiples années.
 
D’abord, l’Etat va prélever sur les fonds de roulement de l’ensemble des CCI françaises, dès 2015, une somme de 500 M€,  après avoir déjà prélevé 170 M€ en 2014. Conséquence immédiate : une remise en cause drastique de nos projets d’investissements, notamment dans la formation. 
 
Ensuite, l’Etat prévoit une baisse de 40 % de notre seule ressource fiscale, la TFC, entre 2015 et 2017.
Pendant ce temps, les autres réseaux consulaires sont impactés à hauteur de -2 à -6% sur la même période, et l’Etat, comme les collectivités locales, sont également très loin de subir le même sort.
 
Ces mesures irresponsables, si elles sont réellement appliquées dans leur globalité, entraîneront un changement brutal de notre politique d’accompagnement des entreprises et de soutien financier aux nombreuses associations et instances, et ce pour le plus grand profit du développement économique de notre département.
Elles vont aussi impacter l’équilibre financier de nos écoles et nos ressources humaines. 

Le ver est dans le fruit

 
Ces mesures sont un véritable hold up sur la taxe payée que les entreprises sont censées verser à 100 % à leurs CCI. Elles nuisent délibérément  aux commerçants et aux PME-PMI qui n’ont sans doute pas le même attrait que les groupes du CAC 40.
 
Notre énorme défaut est d’être des établissements publics avec, à leur tête, des entrepreneurs pour les gérer. Résultat : nous présentons des bilans équilibrés tout en exerçant pleinement nos missions avec des collaborateurs compétents et dévoués.
Autant d’éléments qui ne peuvent sans doute pas convenir à ceux qui nous gouvernent et qui, depuis trop longtemps, ignorent la réalité des PME et ne savent pas ce que le mot « économie », dans tous les sens du terme, veut dire.
Pénalisant les bons gestionnaires, ils refusent également d’écouter les propositions fortes et responsables que nous avons formulées et qui permettaient de contribuer au redressement des finances publiques, tout en baissant la fiscalité sur les entreprises.  
 
Alors bien sûr, vous n’allez pas descendre dans la rue pour défendre vos CCI, certains vont même penser que si l’Etat en arrive là, c’est parce que nous étions trop riches… !
Peu importe, le ver est dans le fruit et nous devons absolument sauver l’arbre.
C’est pourquoi, vous pouvez compter sur ma responsabilité de chef d’entreprise et de président de CCI pour ne pas abandonner ce navire et l’équipage.
Nous allons donc avec le Bureau, la Direction et les membres de la CCI, reconstruire notre Chambre avec cette nouvelle donne. 
 
Ne soyez pas surpris que cela nous conduise à faire des choix drastiques dans nos activités et dans nos actions, ce qui ne sera pas sans conséquence pour le développement des TPE-PME et des territoires de la Loire-Atlantique.
 

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Actualité

Aménagement du territoire

Plein Ouest - 27 Août 2014

Liaisons ferroviaires Bretagne-Pays de la Loire : ouverture du débat public

Réseau Ferré de France présente, à partir du 4 septembre 2014, son projet de nouvelles liaisons ferroviaires. Il comprend notamment le rapprochement entre Nantes et Rennes.

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Nantes-Rennes a moins d'une heure de train ?

 

Du 4 septembre 2014 au 3 janvier 2015, le projet de Liaisons Nouvelles Ouest Bretagne Pays de la Loire (LNOBPL) sera soumis au débat public. En Loire-Atlantique, trois dates sont à retenir :

  • 19 novembre 2014 : réunion publique « Fret ferroviaire » au Cinéville de Saint-Nazaire, à 19h ;
  • 27 novembre 2014 : réunion publique « Nantes-Rennes » (la réunion à 19h à la salle festive Nantes Erdre sera retransmise en direct sur Lnobpl.debatpublic.fr),
  • 9 décembre 2014 : atelier « Les liaisons nouvelles et les Pays de la Loire », salle festive Nantes Erdre, à 19h.

 

Ce projet, présenté par Réseau Ferré de France (RFF), a pour ambition de répondre à trois défis du grand Ouest à l’horizon 2030 :

  • la forte croissance démographique du territoire : + 20 % d’ici 2014, principalement dans les villes et sur le littoral,
  • le maintien de l’attractivité économique des deux régions,
  • la cohésion territoriale entre les métropoles Nantes, Rennes, Brest et les villes intermédiaires.

Trois Propositions à débattre

Le projet propose ainsi trois scénarios :

  • « Mauve », avec un aménagement au plus proche des voies ferrées existantes, ce qui équivaudrait, par exemple, à un gain de temps de 6 minutes sur le trajet Nantes-Rennes (il faut 1h14 actuellement) ;
  • « Bleu » et « Vert », avec la création de lignes nouvelles qui permettraient une liaison entre les deux capitales régionales en moins d’une heure.

 

Ces trois scénarios ont pris en compte la nécessité de rapprocher Nantes et Rennes qui travaillent de plus en plus souvent de concert (universités, réseau des World Trade Center…) par une desserte rapide et cadencée (toutes les 1/2h). Ils intègrent également l'accès au futur aéroport de Notre Dame des Landes (à 16 minutes de Nantes).

 

Pour intervenir dans le débat, vous pouvez participer aux réunions publiques, mais aussi poser vos questions sur le site internet du débat. Attention, pour être pris en compte, chaque avis doit être argumenté.

L’actualité du débat est également à suivre sur une page Facebook et un compte Twitter dédiés.

 

NL - Plein Ouest

 

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Actualité

Plein Ouest - 09 Juillet 2014

Les commerçants s’emparent du Voyage à Nantes…

Ils ne font pas partis de l’hyper-centre de Nantes, ils sont en dehors de la ligne verte délimitant le parcours officiel. Pour autant, de nombreux commerçants, par le biais de leur association et avec l’aide de l’Unacod, font, à leur manière, leur voyage.

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 La ligne verte bien franchie

Tombola, fresque géante, rue pour le moins… renversante. Ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas situés dans l’hyper-centre et qu’ils se trouvent à l’écart du parcours symbolisé par la fameuse ligne verte, que les commerçants de l’Unacod (l'Union nantaise du commerce de détail) n’ont pas envie de faire partie du Voyage à Nantes (VAN). Alors ils ont innové. Ils ont repoussé la ligne.

L’une des réalisations les plus intéressantes, en tout cas la plus renversante, est incontestablement celle de la rue du Maréchal Joffre : une quarantaine de commerçants ont accepté de modifier leurs enseignes… en les inversant !

« Ce sont les artistes du Voyage à Nantes qui, en circulant dans la rue, ont eu cette idée et nous l’ont soumise », raconte Sophie Binio, coordinatrice de l’Unacod qui regroupe 52 associations, soit quelque 900 commerçants à Nantes.

« Avec l’association des commerçants St-Clément, présidée par Alexandre L’Hérondelle (la Maison Café), nous avons rencontré, début 2014, les organisateurs et les artistes du VAN qui nous ont expliqué leur projet, reprend Sophie Binio. Au total, une quarantaine de commerçants ont participé à l’opération. Certains ont même été plus loin en retournant des éléments de leur vitrine ». 

Et, pour rendre la situation plus renversante encore dans la rue Joffre, deux voitures ont été « garées » sur le toit…

Une souris géante rue Léon Jamin

« Le projet de la rue du Maréchal Joffre s’inscrit dans l’opération « Viva Las Vegas » du Voyage à Nantes, explique Rozenn Le Quellec, en charge, pour le VAN, des relations avec les partenaires locaux. Trois artistes nantais, Quentin Faucompré, Olivier Texier et Pascal Lebrain ont parcouru la ligne verte en quête d’idées originales pour habiller des vitrines avec un clin d’œil humoristique ».

A noter qu’en hyper-centre, les boutiques des rues Franklin et Racine ainsi qu'une vingtaine d’autres disséminées le long de la ligne verte ont également participé à l’opération « Viva Las Vegas ».

Autre projet monté au-delà de la ligne verte, celui de la fresque de l’énorme souris de la rue Léon Jamin.

« Notre rue est visible depuis le Nid situé au dernier étage de la Tour Bretagne et je me suis dit qu’il fallait créer quelque chose pour inciter les visiteurs à s’y rendre. Notre association a alors rencontré l’école d’art graphique Brassart, les idées ont germé et la grande fresque de 11 m de long sur 5 de haut est née », explique Florence Haesmans, présidente des commerçants de la Rue Léon Jamin et gérante de la boutique Au fil de Flo.

« L’Unacod a participé financièrement à la réalisation du projet, indique Sophie Binio. Indirectement, c’est la mairie de Nantes qui a aidé à la réalisation de cette fresque puisque l’Unacod est elle-même soutenue par la municipalité ».

Le Voyage à Nantes implique les acteurs locaux

Autre opération organisée par l’Unacod : une grande tombola. « 15 associations, soit 300 commerçants, ont fait gagner 300 pass VAN et quelque 200 « croisières apéro » de Nantes à Cordemais, souligne Sophie Binio. L’action a été d’autant plus appréciée, à la fois par les clients et les commerçants, qu’elle s'est déroulée à une période habituellement plus creuse en terme d’animations. Cela a permis de montrer que, même en été, il se passe quelque chose dans nos quartiers de Nantes ».

Pour la coordinatrice de l’Unacod, les liens avec le VAN vont de mieux en mieux : « Dès 2012, les commerçants voulaient participer mais le VAN imposait trop de contraintes, explique-t-elle. Cette année, une vraie collaboration s’est mise en place et nous pensons que, même si le Voyage à Nantes n’est pas toujours facile à comprendre, il fait venir du monde. Alors nous encourageons les commerçants à y participer ».

« Le succès de la Boucherie du Bouffay qui, en 2013, a fabriqué son propre produit du Voyage, a montré aux organisateurs du VAN tout l'intérêt de davantage impliquer les acteurs locaux, commente  Rozenn Le Quellec. En 2014, nous les avons invités à s'emparer de l'événement ».

Richard Gouraud, le président de l’Unacod, ne cache pas son enthousiasme face à cette nouvelle orientation :  « Cette année, le Voyage à Nantes s’est ouvert aux acteurs locaux. C’est nouveau. Du coup, les commerçants et les habitants y participent et nous allons le faire découvrir à nos amis non nantais. Je dis bravo Jean Blaise, bravo Johanna Rolland.  Je garantis un succès total à cette édition ! ».

 

D. San Martin - Plein Ouest - Photos©DSM

 

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Plein Ouest - 26 Juin 2014

Un fonds d’investissement dédié à l’économie maritime et littorale

Ce nouvel outil de financement, créé par des investisseurs régionaux, est destiné aux PME de la construction navale, des EMR ou encore du tourisme littoral.

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Une réponse ciblée à des enjeux régionaux

 

Avec ses plus de 300 kms de côtes et ses 486 000 emplois, le secteur de la mer est un poids lourd dans notre économie régionale. C’est pour répondre aux besoins de financement des PME intervenant sur des filières stratégiques pour la région que le Crédit Maritime Atlantique, avec plusieurs partenaires privés et publics*, a souhaité mettre en place Litto Invest, un nouveau fonds d’investissement.

Celui-ci intervient exclusivement via des prises de participation minoritaires dans des sociétés existantes ou en création, positionnées dans des domaines aussi différents que :

  • la construction navale et nautique,
  • les énergies marines renouvelables (éolien, hydrolien, houlomoteur, production de biocarburants à partir de biomasse marine et microalgues…),
  • le transport maritime,
  • la pêche,
  • l’aquaculture et les cultures marines,
  • le tourisme littoral (immobilier, plaisance, sécurité maritime…).

 

Litto Invest  intervient en complément des financements classiques,  avec effet de levier.

 

* Banque Populaire Atlantique, EDF Energies nouvelles, OP 85, Acav (groupe A2G) et la Région Pays de la Loire

 

NL - Plein Ouest

 

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Plein Ouest - 25 Juin 2014

Les commerçants font le Voyage à Nantes

Une centaine de commerçants s’investissent dans le nouveau Voyage à Nantes, certains en inventant, pour la manifestation, des produits spécifiques. Et souvent surprenants…

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Saucisses, barbes et carnets du voyage à Nantes…

 

Les visiteurs du prochain Voyage pourront découvrir « Le Carnet du Voyage », en clin d’œil à Jules Verne, proposé par la « Boutique Bientôt »,  « La barbe du Voyage » suggérée par Coiff’il pour un « rasage surprise réservé aux audacieux ».

Ou encore le « Sandwich du Voyage » à base de Curé Nantais, de miel, de jambon et de salade concocté par Sucré Salé et qui sera préparé, ni avant le 27 juin, ni après le 31 août, mais uniquement pendant l’événement…

L’idée que les commerçants nantais créent leur propre produit made in « Voyage à Nantes » est venue, en 2012, de la Boucherie du Bouffay.

« Les organisateurs avaient installé un barbecue sur la place du Bouffay, raconte Gaby, de la boucherie.

Des cuisiniers préparaient la viande que les chalands leur apportaient.

Alors, avec le gérant Ange Leduc, nous avons décidé de créer notre « Saucisse du Voyage ». A base de viande de bœuf, de poivron, d’oignon et d’aromate.

Elle connait encore un vrai succès ! ».

« Créer un produit spécifique à la manifestation a été une excellente idée !, souligne Nathalie Deniau Million, gérante de la boutique Inspiration et présidente, depuis le 22 mai 2014, de l’association Plein Centre qui regroupe 375 commerçants de l’hyper centre de Nantes.

A tel point que, les années suivantes, avec la bénédiction des organisateurs du VAN, plusieurs commerçants en ont repris le principe ».

Et en premier lieu la présidente de Plein Centre qui propose pour cette édition 2014 « le bracelet porte bonheur du voyage ». Un bijou qu’elle a elle-même confectionné. « Il porte forcément bonheur puisqu’il est composé d’une perle bleue que l’on trouve en Turquie, en Grèce ou en Iran et qui sert traditionnellement à éloigner le mauvais œil », sourit Nathalie Deniau Million.

 

King-Kong en catcheur mexicain…

 

 

Dans la boutique Vagabondes, on trouvera « le masque du voyage », un produit venu tout droit du Mexique et qu’utilisent tous les luchadores (les catcheurs) mexicains. « Notre magasin est ouvert rue de la boucherie depuis 2011, commentent Anne Le Garrec et Maryse Boureau. L’idée était de rapporter de nos voyages, principalement en Inde et au Mexique, des objets du quotidien ou de l’artisanat traditionnel.

Notre masque de catcheur mexicain est devenu le « masque du Voyage » car il fait écho au King-Kong masqué, réalisé par un artiste du VAN et qui sera installé sur la façade de notre boutique ».

Autant de surprises à découvrir dès vendredi 27 juin et dont on a un petit aperçu sur le site J'aime le voyage.

« Les organisateurs savent que les commerçants sont parmi les premières personnes que les visiteurs découvrent en arrivant à Nantes. Le VAN a donc toujours cherché à associer les commerces à la manifestation", reprend Nathalie Deniau Million.

Ligne verte détournée…

 

"Le bureau de notre association a été convié dès février à la présentation du projet afin que les commerçants en deviennent au plus vite les ambassadeurs, souligne la présidente de Plein Centre.  En outre, les organisateurs ont su nous écouter lorsque nous leur avons demandé de changer le parcours de la ligne verte qui relie l’ensemble des œuvres de la manifestation.

Le problème était double : non seulement, les commerces laissés à l’écart du circuit étaient lésés. Mais, autre conséquence, quelques propriétaires profitaient du fait que les murs de leurs commerces se situaient systématiquement sur le tracé vert pour en augmenter le loyer ! ».

Pour ne pas rester à l’écart du circuit, plusieurs rues de Nantes, dont Mercoeur et celle de la Paix, ont détourné le tracé en créant leur propre ligne verte. « Nous y avons mis d’autres symboles pour limiter la confusion et y avons fait venir nos propres artistes, commente Nathalie Deniau Million. Tout ceci en concertation avec le VAN qui a apprécié notre détournement et communique désormais sur ce que l’on va exposer ».

Selon la présidente, l’ensemble du Voyage participe dans tous les cas à la bonne notoriété de la ville : « Quand on voit des affiches gare Montparnasse et que des Parisiens nous parlent du Voyage, je ressens une certaine fierté nantaise. Et puis, désormais, les touristes qui se rendent l’été sur la côte, passent une journée à Nantes. Cela contribue, sur une période qui jusqu’à présent était creuse, à la vie économique de la ville ».

 

D San Martin - Plein Ouest - Photos©DSM

 

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Plein Ouest - 20 Juin 2014

Projet gouvernemental contre les CCI : l’union sacrée des forces économiques

Autour de la CCI, le Medef, la CGPME et l’UPA ont présenté un front uni pour manifester leur colère face à l’attitude de l’Etat qui menace l’avenir des chambres consulaires.

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Union sacrée


« Pour la première fois de son histoire, notre CCI vient de suspendre ses travaux à la demande de ses membres ». C’est par ce geste symbolique que Jean-François Gendron, président de la CCI Nantes St-Nazaire, soutenu par la CGPME44, le Medef44 et l’UPA, a souhaité montrer « le ras le bol » des 60 membres élus de la CCI vis-à-vis de l’attitude de l’Etat.

Une union sacrée au nom de la défense de l’intérêt des entreprises, menacées par le désir gouvernemental de « mettre [les chambres de commerce et d’industrie] en situation de subordination, ce qui aura pour conséquence de tuer la dynamique entrepreneuriale. »

« Les CCI ne sont pas un club d’entrepreneurs, a rappelé Hervé Thibaud au nom de l’UPA, mais un réseau de chefs d’entreprise élus et bénévoles ». « Notre combat n’est pas une défense de je ne sais quel pré carré, a rebondi François-Xavier de Boüard, représentant du Medef44. Ces dernières décennies, presque tous les grands projets de développement en Loire-Atlantique ont d’abord été initiés par les acteurs économiques avant d’être adoptés par les élus politiques. Les CCI doivent garder leur pouvoir d’initiative et leur indépendance, en dehors de toute tutelle de l’Etat ou d’une collectivité », a-t-il martelé.

La révolte gronde dans les CCI


Cette action entre dans le cadre d’une révolte nationale des chambres consulaires, en réaction au projet gouvernemental de réduire drastiquement les ressources affectées aux CCI (- 32 % d’ici 2017 au niveau national), ce qui aurait selon elles une triple conséquence :

  • sur l’activité des TPE/PME : si les grands groupes sont les principaux contributeurs à la TFC (taxe pour frais de chambre), ce sont les petites et moyennes entreprises qui sont les grandes bénéficiaires de l’action des CCI.
  • sur le dynamisme économique des territoires, les CCI investissant dans la formation, les zones d’activité, les pépinières d’entreprises… Au niveau départemental, la CCI Nantes St-Nazaire a ainsi investi 4 M€ en 2013.
  • sur l’emploi : la baisse des ressources conduirait à fermer des classes de CFA, donc à réduire fortement le nombre d’apprentis formés, mais également à pénaliser les actions réalisées en faveur des demandeurs d’emploi. Sans oublier l’impact sur le réseau même des chambres consulaires, évalué à 6000 emplois sur les 26.000 au niveau national.

Le gouvernement fait la sourde oreille

 

« On n’a pas attendu l’Etat pour faire des économies », a souligné le président de la CCI, rappelant, au passage, que, sur le département, il n’existe déjà plus qu’une seule chambre consulaire. « Nous avons déjà fait un certain nombre d’efforts et nous sommes prêts à en faire encore, mais apparemment, cela ne suffit pas". Selon Jean-François Gendron, les CCI ont en effet proposé au gouvernement de réduire la pression fiscale des entreprises en baissant la TFC de 17,6 % d’ici 2017, une limite qui ne peut être franchie sous peine de « faire des coupes sombres au niveau de l’emploi ».

Malheureusement, les CCI se sont jusqu’ici heurtées au refus de dialogue du ministère de l’Economie. Devant ce silence persistant, les acteurs économiques se disent prêts à aller encore plus loin : « Si nous n’avons pas de signes forts qui montrent la volonté politique d’entrer dans une logique de co-construction, il est clair que l’action entreprise aujourd’hui ne sera qu’un début », promet Christophe Desarthe, président de la CGPME44 et Pays de la Loire.

 

Nelly Lambert - Plein Ouest

 

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Actualité

Plein Ouest - 17 Juin 2014

Avec Pixiel, les images prennent de la hauteur

Basée dans la pépinière d’entreprises Rezé-Créatic, la société Pixiel est spécialisée dans les images réalisées à partir de drones roulants ou volants. Son savoir-faire est utilisé par de grandes sociétés et de nombreuses émissions de télévision.

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La difficulté : la stabilisation des images

 

 

Pixiel est née en 2011 de la passion pour la photo et pour le télé-pilotage de Moïse Rogez et Philippe Baranger, tous deux ingénieurs de formation.

Une passion qui les entraîne à créer leur propre drone et à mettre au point un système pour filmer sans bouger. « Car la difficulté de notre métier est surtout liée à la stabilisation des images », commente Moïse Rogez, aujourd’hui directeur général de l’entreprise.

Moins couteux et plus silencieux qu’un hélicoptère, plus petit donc plus précis aussi, les drones apportent des possibilités de plus en plus recherchées.

« Notre premier client a été le Conseil régional des Pays de la Loire qui nous a demandé des images pour un documentaire. Ensuite, nous avons été happés par la production parisienne », souligne Moïse Rogez.

Avec, en première ligne, la télévision : Canal +, Planète, France télévision, Arte, M6… Ce qui a amené les deux passionnés à réaliser de nombreuses séquences pour des émissions comme Des Racines et Des Ailes, Top Chef, Secrets d'histoire, Le village préféré des français, Meilleur Pâtissier, D’outremers...

 

 

Un chiffre d'affaires qui devrait doubler en 2014

 

 

 

Depuis peu aussi, certains pays (Togo, Philippine, Nouvelle Calédonie…) ou région du monde (Île de la Réunion…)  voient dans les techniques mises au point par Pixiel, une belle façon de mettre en avant leurs paysages  ou même leur faune.

 

La Namibie a ainsi confié à la société la réalisation d’images rares sur les derniers lions du désert, diffusées sur Planète +.

Pixiel contribue aussi à fournir des images pour certains spots publicitaires (Optique 2000, par exemple).

 

Et certaines grandes entreprises (Alstom, Boeing, L’Oréal...) font également appel à ses techniques pour réaliser leur film de promotion.

« Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 0,5 M€ en 2013, chiffre que nous devrions doubler cette année », estime Moïse Rogez, qui ajoute que la prise de vue ne représente finalement que 40% de son CA.

 

Après la télévision, le cinéma

 

 

Car l’entreprise assure aussi, pour 20% de son chiffre, des formations. « Nous formons principalement des professionnels, issus du monde de l'audiovisuel, qui ont besoin de faire des images avec des drones  et qui ont donc la nécessité d’acquérir une formation de télé-pilote. Nous disposons pour cela d’un bâtiment de 600 m2, à Rezé, qui nous permet de piloter de tout temps et de façon précise », explique Moïse Rogez.

Enfin, depuis fin 2012, Pixiel commercialise aussi (pour 40% de son chiffre d’affaires) le matériel qu’il conçoit et assemble. Pour un drone, il faut compter entre 14 et 18 000 euros, formation comprise.

Pixiel emploie aujourd’hui 8 personnes et cherche à embaucher un nouveau photographe passé maître dans la façon de conduire un drone.

Pour l’avenir, l’entreprise souhaite élargir son marché. « Aujourd’hui, nous travaillons régulièrement pour la télévision, nous y avons fait notre place, commente Moïse Rogez. Notre ambition, désormais, est de séduire le cinéma ».

 

DSM - Plein Ouest -

Photos©Pixiel

 

 

 

 

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