CCI Nantes St-Nazaire
CCI Nantes St-Nazaire
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44105 Nantes Cedex 1

Tel : 02 40 44 60 00
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Actualité

Plein Ouest - 11 Juin 2014

Selectour Préférence, 3e acteur du voyage d’affaires du grand ouest

Selectour Préférence, c’est 4 plateaux d’affaires et 16 agences de voyages en France. Basé à St-Herblain, ce réseau mené par François-Xavier de Boüard emploie 105 personnes pour un CA de 72 M€ en 2013. Et peut-être 100 M€ dès 2016…

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Investissement technologique et humain

 

« Nous avons réalisé 72 millions d’€ de chiffre d’affaires en 2013. Nous atteindrons les 100 millions au plus tard en 2016 ! ».

A la tête du réseau Selectour Préférence, François-Xavier de Boüard a de l’ambition.

Et s’en donne les moyens.

Après avoir inauguré à St-Herblain, en avril 2013, des locaux flambants neufs de 600 m2 regroupés sur un seul étage avec vue sur le Zénith de Nantes (coût 2,3 million d’€), l’heure, en 2014, est à l’investissement technologique (pour 200 000€) et humain (10% de la masse salariale, soit 400 000€).

 « Nous prenons de l’expertise en dehors de notre entreprise, nous avons embauché un responsable commercial grand compte, renforçons notre équipe RH et avons accueilli un spécialiste en réservation web », explique François-Xavier de Boüard.

3e après Carlson Wagonlit Travel et American Express Travel

 

 

« Le client est multiple, à nous de multiplier nos réponses en proposant l’outil qui réponde le mieux à ses attentes, explique Patrick Malenfant, directeur général.

A l’image de notre partenariat avec la société de gestion Concur dont le portail complète l’offre des spécialistes de la réservation Amadeus et de KDS.

Tous ces investissements nous permettront d’atteindre nos objectifs : celui de nous affirmer, après Carlson Wagonlit Travel et American Express Travel, comme le 3e acteur du grand ouest pour le business travel et augmenter notre chiffre d’affaires d’un tiers en trois ans ».

Ambition démesurée ?

Si le chiffre d’affaires 2013 a été sensiblement égal à celui de 2012, les progressions précédentes sont, en revanche, assez éloquentes : 55 millions d’€ de CA en 2009,  65 en 2010, 72 en 2012.

« Nos investissements vont nous permettre de franchir, dès 2014, un vrai pallier », affirme, confiant, Patrick Malenfant.

Le premier de la profession à avoir obtenu le label RSE Lucie

 

Pour mieux suivre l’attente de ses clients, Selectour Préférence organise tous les deux ans, un grand Forum Pro à Nantes.

La 2e édition, réalisée avec une vingtaine de partenaires dont Avis, Concur, SNCF et Air France , a eu lieu en novembre 2013 à la CCI de Nantes.

Quelque 200 clients et prospects y sont venus. Au programme : débats, démonstrations de technologie, conférences... et présentation du label RSE Lucie obtenu en avril 2013 par Selectour Preference.

« Nous sommes les premiers de la profession à avoir obtenu cette distinction, souligne François-Xavier de Boüard. Une anticipation qui nous permet aujourd’hui de signer de beaux contrats avec de grandes sociétés à la recherche des mêmes valeurs ».

Et de s’approcher, ainsi, de son objectif des 100 millions de CA…

Selectour Préférence (anciennement Selectour de Boüard) représente actuellement 4 plateaux d’affaires de 15 personnes en moyenne, situés à St-Herblain, Rennes, Angers et Paris.

Le réseau compte 2 agences spécialisées affaires aux Herbiers et à Montaigu ainsi que 14 agences de voyage dans l’Ouest et à Paris.

65% de son CA est réalisé en affaires, 25% en loisir et 10% pour des groupes et incentives.

Le siège de St-Herblain réunit la DG, le service financier, l’événementiel et un plateau affaires, soit 40 salariés sur un même lieu. Au total, le réseau emploie 105 personnes.

 

DSM - Plein Ouest -

Photos©DSM

 

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Plein Ouest - 10 Juin 2014

SafeRail s’agrandit à vitesse grand V

Spécialisée dans la conception et la validation des automatismes garantissant la sécurité des circulations en train, métro et tramways, SafeRail a contribué à la réouverture de la ligne Nantes-Châteaubriant. Et n’en finit pas de se développer.

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Née à Nantes au fond d'un garage...

 

C’est en 2003, au fond d'un garage à Nantes, que Saferail est née. L'ancien cheminot nantais Didier Barbaud, devenu entre-temps ingénieur système chez Alstom transport à Paris et à Londres, a alors eu l'idée de créer une société qui puisse assurer la sécurité des grandes sociétés de transport.

Dès 2003, SafeRail prend en charge la signalisation du tramway de Bordeaux. En 2005, elle assure la conception générale des postes d’aiguillage du tramway de Lyon. Trois ans plus tard, elle effectue la validation des postes d'aiguillage informatique de Paris Gare de Lyon.

En 2008, le Grand Port Maritime Nantes St-Nazaire confie à Saferail le réaménagement complet de ses cinquante kms de voie ferroviaire. « Cela nous a permis de transformer un réseau obsolète pour le configurer en véritable plateforme logistique », commente Pascal Fréneau, directeur de cabinet et de la communication du port.

« Lorsque nous avons hérité du réseau, il était en étoile, ce qui obligeait les trains à réaliser des demi-tours compliqués, détaille Jean-Pierre Chalus, président du directoire du Grand Port Maritime. Désormais, nous avons une installation en boucle, ce qui la rend beaucoup plus performante ».

 

Saferail recrute 50 ingénieurs d’ici fin 2015

 

En 2010, Saferail devient organisme officiel de formation en automatisme des métros et obtient également la qualification Réseau Ferré de France. C’est ainsi que RFF lui confie la maîtrise d'ouvrage du Tram-train Nantes Châteaubriant dont la ligne a été inaugurée le 28 février 2014. 

« Nous avons mis sous tension et vérifié 8 postes d'aiguillage informatiques, 24 passages à niveau. Le projet a été difficile. Nous avons essuyé les plâtres. Mais SafeRail a innové avec, notamment, la conception et la validation de la solution garantissant la sécurité du croisement à niveau en traversée oblique, de la ligne 1 du tram nantais avec la ligne tram-train », explique Didier Barbaud.

Un savoir-faire qui lui a valu la « qualification d'organisme techniquement compétent » par Réseau Ferré de France, un sésame qui lui permet d'intervenir sur tout le réseau ferroviaire national.

Tout bon pour cette société qui a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros en 2013 et compte atteindre les 6 millions en 2014.

Elle regroupe aujourd’hui 50 salariés, recrute 25 ingénieurs d’ici fin 2014, 25 autres en 2015. Saferail, qui est présent jusqu’au 12 juin 2014 au salon Transports Publics, Porte de Versailles à Paris, vient de signer un premier contrat en Chine où elle espère devenir une référence pour la validation des métros chinois. « Nous sommes armés pour aller très loin », sourit son PDG.

 

 

DSM - Plein Ouest -

Photos© SafeRail - Vincent Jacques

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Plein Ouest - 10 Juin 2014

Le numérique, un enjeu stratégique pour toutes les entreprises

Le festival Web2day, qui s’est déroulé à Nantes du 4 au 6 juin 2014, a été l’occasion, au travers de multiples événements, de mettre en lumière les enjeux et les opportunités qui attendent les entreprises numériques ou plus traditionnelles.

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Les enjeux : innover et survivre

 

« On vit une révolution industrielle et sociétale. Et le propre des révolutions, c’est qu’elles emmènent tout avec elles », rappelle Gilles Babinet, serial entrepreneur et auteur de L'Ère Numérique, un nouvel âge de l'humanité, dans une interview retransmise durant la conférence « Web is Industry » programmée pendant le Web2day.

Les entreprises de tous les secteurs sont aujourd’hui impactées par la révolution numérique. « Avec, à la clé, un enjeu sur le plan de l’emploi », souligne la maire de Nantes, Johanna Rolland, présente lors de l’ouverture du festival. Mais, si elles sont désormais conscientes de devoir prendre en compte ce phénomène pour innover ou tout simplement survivre, elles ne savent pas toujours comment  s’adapter à cette nouvelle donne.

Ce que confirme Jean-François Gendron, président de la CCI Nantes St-Nazaire, à l’occasion de Web is Industry : « la transition numérique est un enjeu que les entreprises traditionnelles ont du mal à saisir, à comprendre et donc à intégrer dans leur stratégie de développement : qu’est-ce que le numérique peut m’apporter demain ? Comment l’intégrer à mon activité ? Avec qui le faire ? A quel coût ?, etc.» Pour les aider, la chambre consulaire a développé, avec l’association des décideurs du numérique, ADN Ouest, un Diagnostic de performance numérique. Ce dispositif devrait permettre à 250 PME de bénéficier, dans les trois ans à venir, d’une évaluation de leur système d’information réalisée par des consultants agréés.

Rencontre avec des start-up

 

Mais les entreprises traditionnelles ne sont pas les seules  à être impactées par la vague numérique. Les start-up aussi se retrouvent confrontées à des problématiques, essentiellement RH. Invitée à l’occasion de l’inauguration de ce 6e Web2day, la nouvelle secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire,  a pu échanger avec quelques entrepreneurs sur leurs difficultés à trouver les bons profils pour se développer. Alors que la tendance nationale est plutôt à la pénurie de développeurs, les startupers nantais disent bénéficier d’un vivier local. En revanche, « les profils internationaux sont plus compliqués à trouver, témoigne Mickael Froger, dirigeant de Lengow. Il y a la problématique de la langue, mais aussi la connaissance des marchés ».  Pour ces start-up, la formation constitue dès lors un véritable enjeu. Un défi dont est consciente la Région, qui a prévu de massifier et de faire évoluer l’offre de formation, initiale et continue, pour répondre aux besoins des entreprises du numérique. « De plus en plus, il va falloir des doubles cursus ou des doubles cultures dans les formations, observe Christophe Clergeau, 1er vice-président du conseil régional des Pays de la Loire. Des personnes qui ont à la fois une compréhension du monde numérique et des autres modèles économiques. »

Quand industries et start-up se rencontrent

 

Des profils mixtes qui permettraient de créer des passerelles entre deux mondes. Les « costumes-cravates » (c’est-à-dire les entreprises dites traditionnelles) et les « sweat à capuches » (les start-up) que l’on a tendance à vouloir opposer ont en effet tout intérêt à travailler ensemble. C’est, en substance, le message porté par les intervenants de la conférence  Web is industry. Pour Adrien Suire, dirigeant de Qivivo, qui propose des solutions numériques pour réduire sa facture de chauffage sans sacrifier au confort, ces entreprises ont en effet des intérêts complémentaires : pour les structures traditionnelles, collaborer avec des start-up peut, par exemple, faire entrer l’innovation dans leur entreprise. C’est, par exemple, le modèle de Google qui n’hésite pas à les racheter les unes après les autres, ou des industries de la rénovation énergétique avec lesquelles Qivivo est en discussion pour leur apporter de nouveaux outils. « L’une de nos forces, c’est que nous sommes capables de résoudre un problème sans a priori, à partir d’une feuille blanche », souligne Adrien Suire. A l’inverse, « l’industrie sait produire en masse et a la capacité de toucher de multiples clients, alors qu’une start-up n’est pas structurée pour cela. »

Développer la culture du numérique dans la filière nautique

 

« Pour faire se rencontrer ces deux mondes, il faut d’abord créer un climat de confiance », note Christophe Clergeau. Le lancement, fin 2013, de Nina montre que cette collaboration est possible et profitable pour tous. Ce réseau d’entreprises et de start-up du web et du nautisme, né grâce à l’initiative conjointe de la CCI Nantes St-Nazaire et d’Atlantic 2.0,  a organisé, à l’occasion du Web2day, son premier atelier dédié au nautisme.
« Nina’s storming » a réuni, l’espace de deux heures, une trentaine d’entreprises du secteur autour d’un  objectif : faire émerger des pistes concrètes d’innovation dans des domaines stratégiques pour l’avenir de la filière nautique. Ce workshop a permis de faire émerger plusieurs pistes, et notamment :

  • la création d’un comparateur en ligne des professionnels du nautisme avec évaluations utilisateur et interactivité simplifiée client/ entreprise ;
  • la mise en place d'une communauté de pratiquants  via une application web permettant aux usagers de visualiser facilement les offres de pratiques nautiques dans une zone donnée ;
  • l’élaboration d’un tutoriel à distance et en temps réel permettant de faciliter l'usage d'un bateau en location.

Reste maintenant à concrétiser ces idées…

 

Nelly Lambert - Plein  Ouest

 

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Plein Ouest - 23 Mai 2014

La réforme territoriale: une urgence

Jean-François Gendron, président de la CCI Nantes St-Nazaire, prend position sur le projet gouvernemental de réduction du nombre de collectivités locales.

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Aller vite

 

Enfin ! Cela fait de nombreuses années qu'existe un réel consensus sur la nécessité de simplifier le millefeuille territorial pour gagner en efficacité et optimiser la dépense publique.

C'est pourquoi les acteurs économiques ne peuvent que se réjouir des projets du gouvernement visant à réduire le nombre de nos collectivités territoriales.

Construire une nouvelle architecture reposant sur l'affirmation des métropoles, l'élargissement de l'intercommunalité et des espaces régionaux plus pertinents au regard des réalités économiques ne peut que nous agréer, à trois conditions.

La première, c'est d'aller vite ! Toutes les bonnes raisons sont évoquées sur la nécessité de prendre du temps, de réfléchir longuement à la meilleure formule. Or, la situation de notre pays exige l'urgence si l'on veut retrouver une compétitivité vis-à-vis de nos concurrents.

Accroître la qualité des services rendus aux entreprises

 

La deuxième, c'est qu'elle s'accompagne, en parallèle, d'un renforcement de la décentralisation et de la fin des doublons entre l'Etat et les collectivités. Il est temps que les acteurs locaux puissent maîtriser pleinement les outils et les projets qui conditionnent le développement de nos territoires. Il faut mettre fin à certaines absurdités comme celle où la simple décision de déplacer un aéroport régional devient un enjeu politique au plus haut de l’État.

La troisième, c'est que l’État puisse enfin faire confiance à l'ensemble des acteurs publics et privés qui agissent en faveur du développement des territoires et des entreprises sans a priori, sans suspicion systématique. A ce titre, il faudrait déjà que l’État et les collectivités évitent de doublonner certaines des missions exercées par nos CCI au profit des entreprises du territoire.

Mais ce qui vaut pour les collectivités territoriales vaut également pour nos CCI. Cela fait plusieurs années que je plaide pour une réduction de leur nombre, pour en adapter la carte à la réalité de nos bassins économiques, pour mutualiser nos ressources et pour accroître la qualité des services rendus aux entreprises.

Notre bassin économique pertinent, c'est celui de l'Ouest, qui englobe les régions administratives actuelles Bretagne et Pays-de-la-Loire. Ce territoire a la chance de pouvoir compter sur deux métropoles et sur des agglomérations très importantes qui structurent et animent nos territoires, garantissant une proximité et une qualité des services partout égale.

L'urgence que je réclame pour la réforme territoriale s'applique également à nos CCI. Celle de Nantes St-Nazaire y est prête ! 

 

Jean-François Gendron
Président de la CCI Nantes St-Nazaire

 

 

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Plein Ouest - 21 Mai 2014

Solar Décathlon: l’équipe Atlantic Challenge présente son logement du futur

Les étudiants de l'équipe Atlantic Challenge, sélectionnée au concours international Solar Decathlon, a dévoilé son prototype. Celui-ci s’appuie sur un projet de réhabilitation de l’immeuble Cap 44, à Nantes.

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Philéas, un projet de réhabilitation

Il n’est pas encore finalisé, mais il est prêt à prendre la route. « Il », c’est le prototype de logement de 55 m² imaginé et conçu par une centaine d’étudiants issus d’une dizaine d’établissements d’enseignements supérieurs nantais (Ecole supérieur du bois, Centrale, Audencia, Ensa, Ecole de Design…),  encadrés par des enseignants et accompagnés par une trentaine de partenaires professionnels. Dans les prochains jours, il prendra la direction de La Cité du Soleil, à Versailles où il sera remonté et agrémenté d’une serre de 70 m². L’aboutissement d’une aventure née il y a pratiquement deux ans pour participer au concours Solar Decathlon.
Solar Decathlon Europe, c’est une compétition universitaire qui permet à 20 équipes issues de 16 pays de se mesurer autour d’un défi : la conception et la réalisation d’un habitat en grandeur réelle, fonctionnel et autonome en énergie, utilisant le soleil comme unique ressource. Cette année, la France accueille la 9e édition de cette compétition. La précédente, qui s'était déroulée en Espagne, avait attiré pas moins de 200.000 visiteurs.

Préparer la transition énergétique

Le projet Philéas, en hommage au héros de Jules Verne, s’appuie sur un bâtiment qui a déjà eu plusieurs vies : le Cap 44. Construit en 1894, cette ancienne minoterie transformée au 20e siècle en immeuble de bureaux inoccupés depuis 2012, est située au cœur du quartier industriel du Bas-Chantenay actuellement en mutation. Le projet Philéas prévoit la réhabilitation de ce bâtiment dans une logique de développement durable, avec la volonté de donner du sens à l’habitat de demain en réinvestissant l’existant. Il comprend des logements conçus côtés Loire, des bureaux côté Carrière, mais aussi des commerces, une crèche complétant l’ensemble. Enfin, une serre sur le toit abritant une culture maraîchère et support de panneaux solaires parachève ce concept nommé « Philéas pousse dans une ville fertile ». Pour Jean-François Gendron, président de la CCI Nantes St-Nazaire, partenaire du projet, « Philéas est le reflet de la capacité de création et de l’esprit d’entreprendre de nos étudiants ».

Un exemple réussi de projet collaboratif Etudiants-Entreprises

 

Philéas, qui a coûté 850.000 euros, sans compter le temps consacré par les différents acteurs, avec un financement à la fois public et privé, est aussi un exemple de projet collaboratif associant le monde de l’éducation et celui de l’entreprise. « La CCI Nantes St-Nazaire souhaite développer durablement le lien entre enseignement supérieur, laboratoires de recherche et entreprises pour favoriser l’accroissement des compétences et stimuler les projets d’innovation, témoigne Jean-François Gendron. Philéas s’inscrit parfaitement dans ces dynamiques collaboratives que nous souhaitons encourager, appliquées à une filière, le Génie Civil et ses industries connexes. Nous avons d’ailleurs pour objectif de créer à terme une plateforme collaborative permanente dédiée à l’écoconstruction ».

OUvrir la porte à l'innovation

Plusieurs sociétés de la région se sont ainsi engagées dans le projet, via la fourniture de matériaux, la mise à disposition de locaux, l’investissement financier ou en consacrant du temps aux étudiants. Pour autant, l’expérience s’est également avérée profitable pour ces entreprises : le travail d’adaptation aux demandes des étudiants leur a par exemple permis de se remettre en question, voire d’ouvrir la porte à l’innovation. Ainsi, pour Renaud Josse, président de CMF qui a élaboré les serres du projet, « nous sommes en train de passer d’une ère où les solutions étaient standardisées à une ère où elles le seront de moins en moins. Le travail que nous avons accompli ici avec l’équipe peut nous permettre de trouver des solutions applicables demain. »

Le prototype sera présenté du 28 juin au 14 juillet, à Versailles. Il accueillera le grand public durant toute la durée de la compétition, la remise des prix se déroulant le 12 juillet. Le prototype reviendra ensuite à Nantes, où un autre enjeu attendra le projet, celui de faire école : « On se trompe en pensant que tout passera par le neuf, » avance Laurent Rossez, président du Groupement d’intérêt scientifique Atlantic Challenge et président du cluster Novabuild qui espère faire du projet Philéas « un bâtiment totem des potentialités réalisables sur Nantes ».

 

Nelly Lambert - Plein Ouest

Découvrez le teaser du projet Philéas :

 

 

 

 

 

 

 

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Plein Ouest - 19 Mai 2014

Eclaircie pour le commerce extérieur ligérien en 2013

2013 voit baisser significativement le déficit de la balance commerciale régionale. Mais cette tendance, emmenée par une forte réduction des importations d'hydrocarbures, est en fait articifielle...

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Le frémissement des exportations ligériennes

 

La Direccte a publié le bilan du commerce extérieur des Pays de la Loire pour l’année 2013. Celui-ci enregistre une réduction de 30 % du déficit de la balance commerciale, à - 4,9 Mds €.
Ce chiffre est le résultat d’une légère augmentation des exportations (+ 0,9 %), mais surtout d’une baisse significative des importations (- 8%) du fait, principalement, de l’arrêt quinquennal de la raffinerie de Donges. Les importations énergétiques contribuent à elles seules à 85 % du déficit régional global, sachant que les terminaux de Donges/Saint-Nazaire sont aussi le point d’entrée des livraisons destinées à d’autres régions. Ainsi, hors énergie, le déficit régional global ne s’élève plus qu’à 700 M€.
 

Le frémissement enregistré du côté des exportations s’explique en grande partie par la livraison en mars 2013 du paquebot de croisière "Precioza" et la mise à flot d’un bâtiment pour la Russie. Les industries mécaniques, les matériels de transport, et les produits agroalimentaires progressent également.  
 

Au global, le classement au 9e rang des Pays de la Loire parmi les régions exportatrices ne bouge pas, dans un contexte national morose (le déficit de la balance commerciale française atteignant 79 Mds €, avec un repli des exportations de 1,4 % par rapport à 2012).

La Loire-Atlantique, moteur des échanges

 

Géographiquement, les échanges ligériens restent cette année, comme les précédentes, très largement concentrés sur l’Union européenne, l’Allemagne demeurant, et de loin, le premier partenaire de la région, devant l’Amérique et l’Afrique. La direction des douanes recense, dans la région, près de 5000 entreprises exportatrices. C’est moins de 4 % des établissements existants, les 20 premiers exportateurs comptant pour près de 40 % du total.

Dans ce panorama, la Loire-Atlantique demeure le moteur des échanges, totalisant à elle seule la moitié du commerce extérieur ligérien. Sur les 10 premières entreprises régionales exportatrices, 5 ont leur siège en Loire-Atlantique. Toutefois, les échanges du département sont nettement déficitaires (4 Mds € sur un total régional de 4,8 Mds €), importations d’hydrocarbures oblige.

 

NL - PLein Ouest

 

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Plein Ouest - 12 Mai 2014

Nantes Tech : c’est parti !

Nantes vient de déposer sa candidature au label "Métropole French Tech". Avec, à la clé pour les entreprises numériques, un coup de pouce financier et une visibilité internationale.

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500 événements numériques chaque année

 

Nantes fait désormais officiellement partie des métropoles candidates au label French Tech aux côtés de Toulouse, Montpellier ou encore Lille sous l'appellation "Nantes Tech".
Cette initiative portée par l’Etat vise à rassembler derrière un étendard commun des villes porteuses d’un projet fédérateur en faveur des entrepreneurs du numérique. Avec un objectif ambitieux : favoriser la naissance des géants de demain.
Dans cette course à la labellisation, Nantes, qui aime se présenter comme la deuxième ville du numérique en France, veut croire en ses chances. Elle s’appuie en effet sur quelque 1400 entreprises (+40 % entre 2008 et 2012), représentant 19000 emplois (+21 % sur la même période), avec des pépites comme Lengow ou Iadvize.
Autre atout : la métropole nantaise bénéficie également d’un écosystème structuré qui associe en bonne intelligence les collectivités, 450 chercheurs, ainsi que des réseaux comme Atlantic 2.0 ou ADN Ouest. Le territoire se distingue aussi par son dynamisme avec l’accueil de plus de 500 événements numériques chaque année, dont certains à retentissement national comme le Web2day, voire international avec l’organisation de la première édition de la Digital Week en septembre 2014.

Une approche croisée

 

La candidature nantaise s’inscrit dans une approche croisée autour de trois filières :

  • aéronautique-naval-matériaux-énergies marines renouvelables ;
  • santé-biotechnologie ;
  • industries culturelles et créatives.

Pour les entreprises numériques, les attraits de la labellisation French Tech sont doubles :

  • une visibilité internationale : les métropoles sélectionnées seront mises en réseau et travailleront en équipe pour accroître la visibilité et l’attractivité de l’écosystème fran­çais. Une enveloppe de 15 M€ sera consa­crée à ce travail de promotion.
  • une accélération de la croissance : l’État soutiendra des programmes d’accélération sur les territoires labellisés (enveloppe globale de 200 M€)

L’appel à labellisation est permanent et ouvert au fil de l’eau. La labellisation se fera d’abord pour une année, renouvelable pour un an après une nouvelle évaluation. Ensuite, le label sera réexaminé tous les trois ans.

Un site web, mais également un compte Twitter et une page Facebook permettent non seulement de suivre la cancidature nantaise, mais aussi d'y apporter son soutien.

 

NL - Plein Ouest

 

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Plein Ouest - 10 Avril 2014

Start West 2014 : 5 entreprises récompensées pour leur projet innovant

La 14e édition de Start West a récompensé trois entreprises bretonnes et deux ligériennes. Avec une préférence accordée aux projets numériques.

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32 projets présélectionnés

La 14e édition de Start West, l’évènement destiné à faire se rencontrer porteurs de projets innovants et financeurs, a mis à l'honneur cinq entreprises de l'Ouest, dont trois appartiennent à l'univers numérique.
Start West, c'est l'occasion pour une cinquantaine de sociétés et fonds de capital risque, holdings ISF, réseaux de business angels, grandes entreprises... d'investir dans des projets nationaux présentés à différents stades de maturité : amorçage, création, développement. La manifestation, qui a lieu alternativement à Nantes et à Rennes, se déroulait cette année dans la capitale ligérienne.
 

Nouveauté de cette édition, le nombre et la qualité des projets avaient incité les organisateurs à mettre en place deux jurys distincts pour évaluer les pitch des candidats :

  • un jury Investisseurs, présidé par Paul Raguin, PDG d’Eolane, pour les 18 projets présélectionnés sollicitant une levée de fonds supérieure à 400.000 € ;
  • un jury Business Angels, présidé par Jean‐Yves Ruaudel, président de Breizh Angels, pour 14 projets (dont 2 internationaux) recherchant des montants inférieurs à 400.000 €.

Les 5 trophées de l'Edition 2014

 

A l’issue d’une journée durant laquelle les porteurs de projets devaient présenter en 15 mn leur dossier, les deux jurys ont délivrés 5 trophées :

  • Prix Amorçage (catégorie Business Angels) : Hélicéo, société nantaise, conçoit, fabrique et commercialise des drones avion professionnels à décollage vertical (montant recherché : 150.000 €)
  • Prix Amorçage (catégorie Investisseurs) : Energiency est une start-up bretonne qui a conçu un logiciel web d’analyse big data de la performance énergétique du process industriel (montant recherché : 1M€)
  • Prix Coup de cœur : Good Spot, une plateforme collaborative internationale implantée à Dinan. Elle met en relation des guides locaux avec des voyageurs en quête d’authenticité et de découverte (montant recherché : 400.000 €)
  • Prix Deloitte In Extenso : Podbox, société bretonne, propose une solution cloud pour garder ses données à jour entre ses différentes applications professionnelles : CRM, emailing, e-commerce, ERP, réseaux sociaux, messageries… (montant recherché : 1M€)
  • Prix Conseil régional : Advanced Aerodynamic Vessels est une jeune entreprise innovante (JEI) implantée à Carquefou, qui propose une nouvelle génération de navires de transport rapides et économes en carburant (montant recherché : 1M€).

 

NL - Plein Ouest

Photos Yvonnik Martin-L'Alexandre

 

 

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Plein Ouest - 09 Avril 2014

Le Grand Port Maritime élabore sa nouvelle stratégie

Maintenir les flux énergétiques, diversifier le trafic, développer les filières… Les défis qui attendent la gouvernance du Grand Port Maritime sont multiples. A la clé, obtenir un port performant tout en répondant aux attentes d’un territoire.

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Une stratégie qui doit concilier deux objectifs antagonistes

 

Le directoire du Grand Port Maritime planche sur le projet stratégique qui fixera le cap à l’horizon 2020. Les préconisations devraient être connues cet été et, après avis du Conseil Scientifique de l’estuaire de la Loire et de l’Autorité environnementale, elles devraient être validées - ou non - fin 2014 par le Conseil de Surveillance du Port.

Ce nouveau plan stratégique prendra la suite du premier projet adopté en juin 2009 qui couvrait la période 2010-2013 et prévoyait déjà le développement de la logistique intermodale et la création d'un terminal à conteneurs de dimension européenne.

« Ce premier projet reste en partie d’actualité, explique Jean-Pierre Chalus, président du directoire du Grand Port Maritime. Mais il existe un décalage entre les objectifs affichés et la réalisation. Plusieurs paramètres ont modifié la donne, dont la chute des importations de Gaz  (GNL) alors que le trafic était imaginé en hausse durable. A l’inverse, l’émergence rapide de la filière de l’éolien offshore, va accélérer certains investissements ».

Selon Francis Bertolotti, élu en 2010 président du Conseil de surveillance du port pour 5 ans, l’enjeu réside dans la conciliation de deux objectifs antagonistes : « Si nous mettons la casquette Bercy, on nous attend sur des résultats, des dividendes… Mais si nous coiffons la casquette d’aménageur, nous devons répondre aux attentes des habitants, des entreprises de l’agglomération, et participer au développement du territoire ».

Depuis 2008, une nouvelle gouvernance

 

« Si nous favorisons par exemple la filière des énergies maritimes renouvelables, cela va créer peu de trafic pour le port et donc peu de revenus pour nous. Mais en même temps, cela va consolider une nouvelle filière, générer de nombreux emplois - on parle d’un millier -, et contribuer à diminuer les importations d’hydrocarbures et donc participer au désendettement de la France », poursuit Francis Bertolotti.

« Le port doit être de plus en plus au service des territoires », confirme pour sa part Jean-Michel Maillet, président sortant du Conseil de Développement du Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire et, par ailleurs, directeur du Terminal Méthanier de GDF (société Elengy).

Et en ce sens, la « nouvelle » gouvernance du port est plus armée que la précédente organisation, pour répondre à ces nouveaux enjeux sociétaux.

Depuis 2008, en effet, ce que l’on appelait encore le Port autonome est devenu le Grand Port Maritime de Nantes-Saint-Nazaire. Au-delà du changement de nom, c’est toute une nouvelle gouvernance qui a été mise en place. Ainsi qu’une nouvelle philosophie : 

« Auparavant, le port était dirigé par un conseil d’administration et une direction générale, développe Pascal Fréneau, directeur de cabinet et de la communication du port. Depuis la loi du 4 juillet 2008 sur la réforme portuaire, et son décret du 9 octobre, ce sont désormais un Conseil de Surveillance, un Directoire et un Conseil de développement qui gèrent ce qui est devenu le Grand Port Maritime de Nantes-Saint-Nazaire ».

La nuance est de taille car, désormais, l’établissement public de l'Etat est chargé de mettre en œuvre les politiques publiques d'aménagement et de développement durable, le tout en composant avec l'économie, l'emploi et l'environnement.

Désormais, la société civile représentée

 

Un Directoire (3 personnes) assure la direction. Il est responsable de la gestion et gère les actions « courantes » : entretien des accès maritimes, sécurité, sûreté…

A ses côtés, le conseil de surveillance (17 membres) prend les décisions stratégiques et regarde le budget.

Enfin,  le conseil de développement (30 membres) est une instance consultative représentative de la société civile : il est constitué par des directeurs de grandes entreprises énergétiques, des représentants des pilotes de la Loire, des représentants du personnel, des collectivités territoriales, de la ligue pour la protection des oiseaux, d’association d’environnement, etc. « La force du Conseil de développement est de réunir tous les représentants de la société civile, explique Jean-Michel Maillet, élu président de ce conseil en 2009 et pour une durée de 5 ans. C’est à la fois un lieu de partage et de débat. Tout le monde détient une partie de la vérité,  mais chacun regarde avec ses propres lunettes. Ces échanges ont permis  à tous d’écouter les autres dans leurs problématiques et au final de mieux nous comprendre ».
Une compréhension mutuelle qui sera très utile pour l’adoption de la nouvelle stratégie, attendue fin 2014, et où il sera forcément question de, développement des trafics conteneur, vraquier  et roulier (avec notamment les autoroutes de la mer), d’implication dans les Energies Marines Renouvelables (EMR), et de maintien des flux liés aux énergies fossiles. A suivre donc…

 

 

DSM Plein Ouest

Photos © Nantes Saint-Nazaire port André Bocquel et DSM


 

 

 

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Actualité

Plein Ouest - 01 Avril 2014

Le Grand Port Maritime Nantes Saint-Nazaire mise sur la diversité

Les importations de gaz et de pétrole baissent. Pour maintenir un volume de flux suffisant, le Grand Port Maritime veut développer ses autres activités, notamment son trafic agro-alimentaire et de conteneurs.

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Trouver rapidement des relais de croissance

 

 

Le trafic total du port de Nantes Saint-Nazaire est passé de 34 millions de tonnes, voici une dizaine d’années, à 27,7 millions en 2013. En cause, une mutation économique qui a notamment entraîné la baisse des importations de gaz et de pétrole.

« Au-delà du tonnage, le trafic énergétique a toujours représenté une manne financière pour les ports, car il est évidemment plus facile de taxer de grands groupes, comme Total ou GDF, qu’un petit sablier. Le Grand Port Maritime doit donc trouver rapidement des relais de croissance », analyse Jean-Michel Maillet, président sortant du Conseil de Développement du Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire et, par ailleurs, directeur du Terminal Méthanier (société Elengy).

 « Les importations d’hydrocarbures sont à la baisse, il s’agit là d’une tendance lourde, commente pour sa part Jean-Pierre Chalus, président du directoire du Grand Port Maritime. Il n’est pas certain que demain nous retrouvions un trafic de 35 millions de tonnes. Est-ce que cela doit d’ailleurs être un objectif à atteindre ? Ce n’est pas sûr. La vraie question est sans doute de savoir ce qu’attend le territoire de notre part ». 

« Nous ne pouvons pas dire, en effet, que le tonnage est l’indicateur majeur de l’activité d’un port, analyse de son côté Francis Bertolotti, président du conseil de surveillance du port. Mais pour autant, nous avons besoin d’un volume minimal d’activité pour équilibrer les coûts de fonctionnement liés à l’estuaire, en particulier ceux concernant le dragage, qui constituent un poste majeur de dépenses incompressibles ».

 

Un million de tonnes de trafic génère quelque 1000 emplois

 

Les 27,7 millions de tonnes de trafic génèrent aujourd’hui quelque 25.000 emplois directs ou indirects sur le territoire. Un million de tonnes génère donc, en moyenne, environ 1000 emplois. Mais il est évident qu’un million de tonnes d’hydrocarbures importés n’a pas les mêmes incidences sur l’emploi qu’un million de tonnes de céréales produits par les agriculteurs de la région.

 « L’exportation du vrac agricole contribue en effet au développement de l’économie régionale et nationale, reprend Francis Bertolotti. Nous devons donc axer nos efforts sur le développement de ce type de filière ».

Pour l’heure, le trafic agricole représente 3,4 millions de tonnes par an dont 2 d’importation d’aliments pour le bétail (notamment du soja brésilien) et 1,4 d’exportation de céréales. Ce flux s’appuie sur des navires vraquiers performants, de type Panamax (dont la largeur est basée sur celle du canal de Panama),  d’une longueur de 225 m et qui permettent de transporter 70.000 tonnes de céréales, soit l’équivalent de… 3500 camions de 20 tonnes de charge !

Selon Jean-Michel Maillet, l’effort doit notamment être fait sur terre. « Il faudrait développer une logique d’entrepôts à haute valeur ajoutée, qui permettrait à la filière d’apporter des produits frais ou congelés, explique celui qui fut pendant 5 ans président du Conseil de développement. Cela rendrait fidèles des chaînes logistiques qui accosteraient à Montoir-de-Bretagne. Mais pour pouvoir développer de telles infrastructures, il faut que l’ensemble du territoire se mobilise ». 

 

En 2016, des porte-conteneurs deux fois plus importants

 

Autre axe de développement : les porte-conteneurs. « Aujourd’hui, la majeure partie de ce trafic s’effectue avec des navires de 250 m de long, pouvant transporter jusqu’à 3000 conteneurs, reprend Jean-Pierre Chalus. Mais les armateurs nous demandent d’être en mesure d’accepter des navires transportant jusqu’à 6000 conteneurs, autrement dit des bateaux de 300 m de long et de 14 à 15 m de tirant d’eau, ce qui suppose de nouvelles opérations de dragage. Pour nous adapter, nous allons agrandir nos quais qui passeront, début 2016, de 900 à 1200 m de long. Il faudra aussi prévoir le savoir-faire pour permettre à ces grands navires de faire demi-tour sur la Loire, nous devrons aussi redimensionner certaines grues… ».

Des travaux nécessaires donc, mais loin du gigantisme de Rotterdam ou du Havre dont les quais peuvent recevoir des navires transportant respectivement 15.000 et 18.000 conteneurs...

 

Pour développer son trafic, le Grand Port Maritime a également acquis, en septembre 2008, la propriété d’une cinquantaine  de kms de voie ferroviaire. « Cela nous a permis d’investir et de transformer un réseau obsolète pour le configurer en véritable plateforme logistique », commente Pascal Fréneau, directeur de cabinet et de la communication du port.

« Lorsque nous avons hérité du réseau, il était en étoile, ce qui obligeait les trains à réaliser des demi-tours compliqués, détaille Jean-Pierre Chalus. Désormais, nous avons une installation en boucle, ce qui la rend beaucoup plus performante.  Cette nouvelle configuration permet aussi à l’entreprise Cargill de Saint-Nazaire, par exemple, de recevoir des trains de 33 wagons, alors qu’avant, nous étions obligés de couper le convoi en deux ».  

Enfin, le Grand Port Maritime, qui élabore sa nouvelle stratégie, veut également générer du flux en développant son trafic roulier - et notamment ses autoroutes de la mer. Il va également  jouer la carte des Energies Marines Renouvelables (EMR), en transportant les futures éoliennes offshore construites par Alstom.

 

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