CCI Nantes St-Nazaire
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Actualité

Plein Ouest - 21 Janvier 2014

SEPA : les entreprises gagnent un sursis de six mois

Les entreprises ont jusqu'au 1er février 2014 pour se mettre en conformité avec le nouveau format européen de paiement SEPA. Une période de transition de 6 mois leur a néanmoins été accordée.

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Une migration obligatoire

 

C'est une bonne nouvelle pour les entreprises ! Consciente que l'objectif de 100 % des virements et prélèvements au format SEPA  (Single Euro Payments Area) ne pourra être atteint à la date initiale du 1er février 2014, la Commission européenne a proposé l'instauration d'une période transitoire de six mois : « la date butoir pour la migration reste fixée au 1er février 2014, mais les paiements qui ne sont pas effectués au paiement SEPA pourront continuer d'être acceptés jusqu'au 1er août », indiquait le communiqué de presse de la Commission européenne en date du 9 janvier 2014. Un doute subsistait sur sa mise en application, la banque centrale européenne craignant la démobilisation des entreprises à la suite de cette annonce. Mais, selon le quotidien Les Echos, le ministère des Finances a confirmé le 20 janvier « que la proposition de la Commission devrait être adoptée, sans aucun doute avant le mois d’avril et que le texte aura bien une portée rétroactive ».

Un retard inquiétant

Ce sursis est le bienvenu car, à moins d’un mois de la date butoir, l’état de la migration française était jugé alarmant par la Banque de France : moins de 70 % des virements échangés sur le système de paiement de détail français étaient conformes au nouveau format. Quant aux prélèvements, la situation s’avérait encore plus inquiétante : ils ne représentaient que 13 % des volumes totaux de prélèvements échangés… Une migration pourtant impérative pour que les entreprises, quelles que soient leur activité et leur taille, soient assurées de pouvoir payer leurs salariés, régler leurs fournisseurs et être payées par leurs clients.

Des objectifs louables

 

La standardisation européenne des moyens de paiement via SEPA vise un double objectif : d'abord, renforcer l’efficacité des paiements en raccourcissant les délais et en diminuant les coûts de traitement. Concrètement, les prélèvements et les virements seront ainsi traités en 24h. Le passage à SEPA permet aussi d’unifier le traitement des ordres internationaux et nationaux, facilitant les échanges. Des objectifs louables, mais qui nécessitent un certain nombre d’ajustements techniques de la part des entreprises. Et c’est là que le bât blesse...

Les bons élèves... et les autres

Constatant le besoin d'accompagnement sur le passage à SEPA, certaines banques avaient pris les devants. La Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire (CEBPL), par exemple, a fait le choix depuis décembre de contacter directement les professionnels pour leur proposer un suivi : « tous nos clients devraient donc être passés à SEPA le 20 janvier », estimait ainsi début janvier Patricia Geray, directrice du marché des professionnels à la CEBPL.

Ce qu’il faut faire…

 

Pour tous les autres, la décision de la Commission européenne permet une migration plus sereine en leur donnant encore le temps de mettre en place un plan d'actions. Celui-ci implique de :

  • s’assurer, en contactant leur éditeur de logiciel de gestion ou leur expert-comptable, de la capacité de leur logiciel de trésorerie à gérer les formats de données des ordres de paiement SEPA ;
  • obtenir les coordonnées bancaires de leurs clients fournisseurs au format BIC et IBAN ;
  • vérifier, pour les entreprises qui souhaitent émettre des ordres de prélèvement, leur capacité à conserver les mandats signés par leurs clients débiteurs. Cet archivage peut se faire sous forme papier ou électronique, mais il incombe désormais aux seules entreprises créancières.

 

Consciente du retard pris par nombre d'entreprises, la Banque de France a mis en ligne un site au nom évocateur : www.urgence-sepa.fr. Sur celui-ci, l’internaute peut trouver des informations pratiques pour l’aider dans sa migration.

 

Par Nelly Lambert - Plein Ouest

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

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Actualité

Plein Ouest - 23 Décembre 2013

Une Maison de l'autonomie et de la longévité à Nantes

Le gérontopôle a été inauguré à Nantes le 19 décembre 2013 en présence, notamment, de Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales.

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Un carrefour pour les initiatives

 

Une filière senior economie

Un espace dédié à l’information, à la recherche et à la formation : telle est la vocation de ce gérontopôle implanté dans le quartier de la création de l'Ile de Nantes. Mais au-delà des murs, c’est surtout le symbole qu’il fallait retenir. A un moment où le gouvernement compte sur le lancement d’une filière « senior économie » pour booster la croissance nationale, cet événement adresse un signal fort aux acteurs locaux, point de départ d'une filière régionale qui doit voir le jour début 2014. « Nous sommes l’un des cinq grands pays pour la longévité et nous voulons être l’un des cinq premiers pour la silver économie », a d’ailleurs lancé Michèle Delaunay à l’occasion du point presse.

les entreprises innovantes à l'honneur

Souhaitant que cette maison régionale de l'autonomie et de la longévité devienne à la fois « un lieu de convergence, de visibilité et de lisibilité », la ministre déléguée a parcouru, avec le Président du Conseil régional, Gérard Auxiette, le professeur Gilles Berrut, Président du gérontopôle et Jean-François Gendron, Président de la CCI Nantes Saint-Nazaire, les six modules thématiques de l’exposition inaugurale.

L’occasion d’échanger avec plusieurs entreprises régionales positionnées sur le marché de la silver économie. Parmi elles, Age d’Or Services et Robootic qui collaborent pour offrir un service innovant dans le domaine de l’aide à domicile en combinant l’intervention des aidants et celle de robots domestiques, ou encore Pulse&Pulpe, start-up spécialisée dans l’innovation d’usage. Une thématique chère à la ministre déléguée qui souhaite que « toutes les innovations simplifient la vie et la ville » aux personnes âgées.

les missions du gérontopôle

 

Institution pluridisciplinaire, le gérontopôle est chargé de quatre missions :

  • contribuer au développement de la recherche et de l’innovation, en lien avec des laboratoires universitaires, des organismes de recherche, des entreprises… ;
  • améliorer les formations initiales et continues en lien avec les métiers de l’autonomie et de la longévité ;
  • accompagner le développement économique des entreprises de la région via, notamment, la structuration puis l’animation d’une filière régionale ;
  • accompagner les politiques publiques des territoires.

 

D’ici à 2030, les plus de 60 ans représenteront plus du tiers de la population ligérienne, contre 22 % aujourd’hui. Une réalité qui a des incidences tant sur le plan sociétal qu’économique, touchant aussi bien les entreprises, les collectivités et les individus.

 

Par Nelly Lambert

 

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Actualité

Plein Ouest - 03 Janvier 2014

Le numérique s’invite au restaurant du futur

Présenté à l’occasion de Serbotel, en octobre dernier, le restaurant du futur était l’occasion pour les professionnels du secteur de découvrir toutes les potentialités des technologies multicanal, pour eux comme pour leurs clients.

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Une application concrète des nouveaux usages

 

Une vitrine tactile

Un couple s’approche de la vitrine d’un restaurant. Pour y consulter le menu ? Non. En effleurant simplement la vitre, il réserve une table pour le lendemain, pour un dîner à deux. Puis, d’un même mouvement, déroulant cette fois le menu, il choisit ses plats… De la science-fiction ? Non : bientôt la réalité.

Révolution technologique

Parmi les innovations numériques du restaurant du futur, présenté pour la première fois à Serbotel en octobre dernier, la vitrine tactile a remporté un vif succès auprès des visiteurs. Car, au-delà de la révolution technologique, « elle permet au restaurateur d’avoir une meilleure visibilité sur ses commandes, ses produits et fournitures. Quant au client, cela lui permet de se débarrasser de certains doutes, d’arriver en toute sérénité et, comme la commande est déjà passée, d’être au besoin servi plus vite », commente Fabienne Rochedreux, responsable du développement du commerce et du tourisme à la CCI Nantes Saint-Nazaire, à l’origine de l’initiative.

Les potentialités du numérique

La mise en place de cet espace de démonstration a suivi de près la sortie du Livre blanc du commerce au printemps 2013. Confrontés à des mutations importantes dans le comportement des consommateurs et à impératif de compétitivité, les commerçants, et notamment les professionnels des métiers de bouche, de l’hôtellerie et de la restauration, sont aujourd’hui conscients des potentialités du numérique pour leur activité. Le restaurant du futur constituait donc une occasion rêvée pour découvrir les applications concrètes de ces nouveaux usages.

Des menus dans toutes les langues…

Un atout pour les restaurateurs et les clients

Les innovations proposées présentent un double intérêt : simplifier le travail des restaurateurs, mais aussi la vie des clients. C’est le cas, notamment, de la tablette tactile. Son ambition ? Remplacer le menu papier ou l’ardoise. « Elle ouvre la possibilité d’aller plus loin dans la présentation des plats, souligne Fabienne Rochedreux. On peut, en effet, y inscrire la provenance des ingrédients, l’origine des produits et pour la clientèle touristique, présenter des menus dans une dizaine de langues ! ».
Autre avantage : si un produit vient à manquer, plus besoin de préciser au client que tel plat n’est plus disponible, il suffit de le retirer de l’application…
Dans le même esprit, le restaurant du futur présente une table entièrement digitalisée permettant d’obtenir des renseignements sur les plats, les vins qui vont avec, leurs terroirs, leurs vendanges…  Soucieux de permettre à leurs clients de profiter d’un moment de convivialité, les restaurateurs de demain pourront aussi y proposer des jeux, utiles pour faire patienter les enfants.

Renforcer l'interactivité

Les outils numériques ont un autre avantage : celui de faciliter l’interactivité. C’est ce que met en avant une borne permettant de recueillir, à chaud, l’avis des clients qui, s’ils le désirent, laissent leur adresse email pour recevoir des offres promotionnelles. Une façon, par la même occasion pour les professionnels, de se créer un fichier…  « On me demande parfois si ces techniques ne nuisent pas aux rapports humains, analyse Fabienne Rochedreux. Je pense, au contraire, qu’elles aident le restaurateur à gagner en performance, à se débarrasser de la prise de commande parfois fastidieuse. Dès lors, il peut consacrer ce temps à réserver un meilleur accueil à ses clients et leur offrir des conseils plus approfondis ».

DSM - Plein Ouest

 

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