CCI Nantes St-Nazaire
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Communiqué de presse

Économie - 21 Janvier 2014

13ème édition de "Conjoncture 44"

La perception des chefs d’entreprise de Loire-Atlantique sur les 3 derniers mois et les 3 mois à venir.

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Entre le 17 décembre 2013 et 6 janvier 2014, la CCI Nantes St-Nazaire a réalisé la 13ème enquête de conjoncture auprès de 1 242 entreprises, représentatives du tissu économique de Loire-Atlantique. Globalement l'opinion des chefs d'entreprise s'améliore par rapport à la dernière enquête du printemps 2013, mais la situation est contrastée en fonction des secteurs d'activités.

Le moral remonte… mais sans plus

Les entreprises de Loire-Atlantique constatent globalement une amélioration de leur situation, mais sans reprise. Pour 62% des répondants, la situation ne se dégrade plus ; ils étaient moins de la moitié lors de la dernière enquête de conjoncture en mai 2013 (49%). Les perspectives reflètent une confiance et une visibilité limitées.
Le solde d’opinion des chefs d’entreprises, entre ceux qui anticipent une situation en hausse et ceux qui prévoient une nouvelle baisse, reste négatif à -7 (-10 en mai dernier et -19 en novembre 2012). Les principaux indicateurs (chiffre d’affaires, carnet de commande, trésorerie, marges, emploi, investissement) se sont améliorés mais davantage au profit d’une stabilisation que d’une croissance. Le niveau des marges demeure le point noir commun à tous les secteurs d’activité.

Les entreprises industrielles et de services aux entreprises sont plus confiantes.

L’industrie confirme le léger mieux constaté en mai dernier. 70% des industriels estiment, sur les trois derniers mois, leur situation stable ou en progrès, contre 51% en mai dernier. Les capacités de production restent cependant sous-utilisées. Les perspectives d’activité sont un peu plus favorables en lien notamment avec les prises de commande des grands donneurs d’ordre. Le bas niveau des prix reste préoccupant et fragilise la situation financière des entreprises ; les industriels n’entrevoient toujours pas le redressement de leur marge.
L’activité dans le commerce de gros est globalement sur une tendance positive. L’amélioration est  cependant ciblée. Les grossistes travaillant pour l’industrie étant plus optimistes que ceux travaillant en lien avec la consommation des ménages (mode, coiffure, électroménager...) - à l’exception notable de l’alimentaire. Les perspectives sont prudentes avec 53% des répondants qui tablent sur une stabilisation pour les trois prochains mois.

L’activité des services aux entreprises se redressent.

La morosité de mai a fait place à un second semestre plus favorable. Le 1/3 des professionnels constatent une amélioration de leur situation ces trois derniers mois (20% en mai dernier). Ils « ne sont plus que 26% » à la juger défavorablement (45% en mai dernier). Les perspectives suivent avec « seulement » un chef d’entreprise sur cinq qui prévoit une détérioration.
L’inquiétude demeure pour ceux dont l’activité est en lien avec la construction, celle des transports s’est améliorée, tout comme celle de l’intérim (en lien à l’industrie). Cette amélioration ne se traduit pas sur les prix et les marges. Le sentiment que les clients ont perdu l’habitude de payer le prix, s’accroît.

Les secteurs de la construction, du commerce et des services aux particuliers ne voient pas le bout du tunnel.

La situation dans le secteur de la construction demeure maussade. L’activité des trois derniers mois est certes jugée moins dégradée qu’en mai dernier (29% en baisse contre 43%), le gros œuvre apparaissant particulièrement touché. Mais les perspectives de court terme ne se redressent pas. La hausse de la TVA est d’autant plus mal perçue qu’elle concerne la rénovation qui s’était mieux maintenue que le neuf. Les prix restent très bas. Et nombreux sont les chefs d’entreprises à témoigner de pratiques de dumping qui fragilisent les entreprises saines.
Les secteurs du commerce et des services aux particuliers continuent de connaître une situation très difficile. 50% des chefs d’entreprises enregistrent une nouvelle baisse de leur activité au cours des trois derniers mois. 
L’hôtellerie-restauration enregistre le pourcentage le plus élevé (65%), en raison d’une offre (hôtellerie) jugée excédentaire dans plusieurs villes. La baisse du pouvoir d’achat des ménages, un climat global morose n’incite pas à l’achat de produits/services jugés non nécessaires. Les perspectives ne sont pas bonnes avec 40% des commerçants qui anticipent une détérioration (35% en mai dernier).
Les commerçants de centre-ville jugent leur activité encore plus détériorée que la moyenne. Le sentiment d’être pénalisé par rapport aux commerçants des centres commerciaux de périphérie (accès, gratuité des parkings..) se développent.

Principales difficultés : la baisse des marges, le poids de la fiscalité et l'instabilité des règles du jeu fiscales et administratives.

Le trio de têtes des principales difficultés rencontrées par les chefs d’entreprises reste identique à celui de novembre : bas niveau des marges,  manque de visibilité sur les carnets de commande et baisse du chiffre d’affaires. L’allongement des délais de paiement progresse (+4 points en moyenne dont +10 points dans l’industrie).
L’appréciation de la situation financière des entreprises et des marges de manœuvre par les chefs d’entreprises est stable, mais masque des disparités. Une détérioration s’observe sur ces deux indicateurs dans l’industrie et l’hôtellerie-restauration, les services aux entreprises tirant leur épingle du jeu.

 

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